L’Algérie, le Maroc et la Tunisie s’intéressent aux IDE arabes

Le total des investissements arabes, en Algérie, enregistré entre 2002 et 2007, s’établit à 1.700 milliards de dinars. C’est maigre en valeur. Il s’agit de projets engagés dans des secteurs rentables : l’hôtellerie, la téléphonie, la santé, la pétrochimie. L’Algérie ne fait pas mieux en la matière, par comparaison à certains pays voisins comme la Tunisie, ou encore le Maroc. Néanmoins, l’optimisme est permis, le volume des IDE arabes en Algérie est appelé à augmenter, le gouvernement algérien étant en négociation avec deux conglomérats du Golfe. Il s’agit d’EMAAR et d’El Kodra. EMAAR compte mettre en jeu 5,5 milliards de dollars. EMAAR, une société connue à l’échelle régionale mais aussi internationale. Elle dispose d’importantes participations dans des groupes américains, opérant dans l’immobilier.

L’énergie, avec ses deux segments, les hydrocarbures et l’électricité, s’est fortement développée, ces cinq dernières années en Algérie. Mais ce n’est pas encore suffisant. Une palette de projets est à promouvoir, notamment dans la branche de la pétrochimie, une filière qui pourrait intéresser les opérateurs arabes. Dans le secteur de l’habitat, la demande en logements, en augmentation d’année en année, nécessite d’énormes projets. La nouvelle politique adoptée par le gouvernement en faveur de la réalisation du programme d’un million de logements ainsi que des programmes complémentaires relatifs au développement des Hauts Plateaux et du Sud de l’Algérie réussira-elle à la prendre en charge ? Selon des statistiques officielles, 900.000 logements étaient en chantier jusqu’à la fin 2007 tandis que 400.000 autres seront lancés durant l’année 2008. De quoi compléter les carnets de commandes des chefs d’entreprises désireux d’investir dans le bâtiment.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Financier