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L’Algérie malade de ses services

dimanche 13 août 2006, par Bilal

Le secteur des services en Algérie est incontestablement le parent pauvre de l’économie algérienne, qui, selon un expert, devrait alimenter un déficit de la balance des services de l’ordre de 7 à 8 milliards de dollars dans les prochaines années.

L’Algérie malade de ses services.

Cette situation résulte d’importants rapatriements des compagnies pétrolières étrangères : 4 milliards de dollars en 2005 et des transferts de dividendes des sociétés étrangères implantées en Algérie. Elle est aujourd’hui accentuée par l’octroi de grands marchés à des sociétés étrangères. Les services de ces entreprises dans les secteurs des travaux pubics, l’hydraulique et les chemins de fer représentent un coût élevé.

Bonne nouvelle : les amendements à la nouvelle loi sur les hydrocarbures vont freiner ces transferts massifs de devises. Mais, les implantations de sociétés étrangères, ainsi que la dépendance de l’Algérie à l’égard du savoir-faire étranger vont creuser ce déficit, d’où l’urgence de réduire cette dépendance si l’on veut un développement durable.

Il devient de plus en plus urgent de lier l’octroi de marchés à des sociétés étrangères au transfert de savoir-faire. Cette solution a pour inconvénient d’allonger problablement les délais de réalisation, selon le même expert. Mais, elle garantira à l’Algérie une plus grande maîtrise des projets, et donc des économies importantes en devises fortes.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après Liberté