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L’Algérie mise sur l’électricité d’origine solaire

mercredi 3 janvier 2007, par Ahlem

La production en Algérie de l’électricité d’origine solaire devrait se renforcer dans les prochaines années pour atteinre 6% de la production totale d’électricité à l’horizon 2015 selon le gouvernement.

L’Algérie s’inspire de l’Allemagne pour développer l’électricité d’origine solaire.

Dans le cadre du programme national d’électrification, il est prévu le lancement et la réalisation d’un deuxième programme d’électrification à l’énergie solaire, qui couvrira seize villages dans le grand Sud et dans la région des Hauts Plateaux. L’objectif de l’Algérie, faut-il le noter, est de porter la part des énergies renouvelables dans le bilan électrique national à 6 % à l’horizon 2015.

Un chiffre qui « paraît ambitieux si l’on considère le taux actuel, qui ne représente que 0,02 %, soit l’équivalent de 5 GWh », commente le bureau d’expertise londonien Oxford Business Group (OBG), dans une publication réservée à l’utilisation des énergies renouvelables en Algérie. Néanmoins, OBG ajoute que la politique adoptée par l’Algérie de recourir aux énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, est une solution qui lui siérait parfaitement.

« En raison de sa situation climatique privilégiée, [...] l’Algérie [est un] pays qui dispose d’un potentiel de production [en énergie solaire] évalué à 169 440 TWh par an, ce qui équivaut à environ 60 fois la consommation de l’Europe des 15 (estimée à 3 000 TWh par an). C’est pourquoi, le ministère de l’Energie et des Mines fait des énergies renouvelables l’un des grands axes de la politique énergétique algérienne.

Dans ce sens, il organise des ateliers de réflexion consacrés à la stratégie de développement et à l’avenir des énergies renouvelables dans notre pays, et plus particulièrement à l’énergie solaire, d’autant que les ressources pétrolières et gazières sont appelées à s’épuiser, même si, actuellement, elles représentent une véritable aubaine.

Mais « à long terme, l’Algérie devra faire appel à des sources d’énergie de substitution ». L’Algérie compte également développer l’énergie éolienne et nucléaire. Il convient de rappeler, dans ce sens, qu’un projet de centrale hybride gaz/solaire d’une capacité de 150 MW et d’un montant de 150 millions de dollars sera réalisé à Hassi R’mel.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant