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L’Algérie mise sur l’industrie pétrochimique

lundi 27 novembre 2006, par Kahina

Pour diversifier ses sources de revenus, l’Algérie prévoit de relancer son industrie pétrochimiques en développant l’aval pétrolier et gazier.

Sonatrach veut développer la pétrochimie en Algérie

La Sonatrach encourage la création de pôles industriels dans l’aval pétrolier et le vice-président Aval se félicite de l’intérêt du privé algérien à investir dans l’aval pétrolier et gazier. L’objectif est double. Doter l’Algérie d’une industrie pétrochimique performante et ne pas dépendre totalement des exportations de gaz et de pétrole brut. « Au lieu d’exporter du gaz, on cherche aussi à exporter des produits extraits du gaz. Nous avons lancé beaucoup de projets dans l’aval. De grandes compagnies mondiales s’intéressent à ces projets », explique Abdelhafid Feghouli, vice-président Aval de Sonatrach.

Parmi les projets lancés, la réalisation d’une raffinerie à Tiaret qui va servir de moteur de développement des Hauts Plateaux, un méga train de GNL d’une capacité de 4,5 millions de tonnes par an à Skikda, la modernisation en cours des raffineries existantes, une raffinerie de condensat de 5 millions de tonnes à Skikda, un complexe de cracking de méthane à Arzew. « L’Algérie dispose de quatre raffineries de pétrole qui produisent 21 millions de tonnes par an. Nous voulons augmenter cette capacité de 20% d’ici à 2010 », souligne le Dr Feghouli.

Le vice-président Aval a évoqué l’ouverture du capital de l’ENIP et assuré que dans la pétrochimie, le marché algérien est libre. « Dans la pétrochimie, notre marché est libre. Nos projets dans l’aval ne se feront pas au détriment de nos exportations et des livraisons au marché local. La quantité de gaz nécessaire à nos projets dans l’aval représente 5 milliards de m3 par an, ce qui n’est pas énorme », assure M. Feghouli. Il ajoute : « Dans le raffinage, la loi est claire. Sonatrach est obligée de prendre une participation d’au moins 51% dans tout projet. En plus aucune compagnie ne peut nous concurrencer sur notre propre terrain ».

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran