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L’Algérie mise sur la franchise pour contrer l’informel

lundi 8 janvier 2007, par Rédaction

Le développement de la franchise en Algérie permettra de lutter contre le commerce parallèle et la contrefaçon qui coûtent cher à l’économie algérienne.

La Banque extérieure d’Algérie s’est engagé à soutenir le secteur de la franchise en Algérie.

« La franchise, qui constitue un frein pour le secteur informel, permet de consolider les réseaux concurrentiels et de sécuriser les opérateurs économiques », a-t-il indiqué. Abondant dans le même sens, le directeur du comité scientifique de la fédération française, M. Claude Nègre, a affirmé que toutes les conditions sont prêtes pour développer ce segment commercial en Algérie. Il a cité, à ce titre, l’environnement du marché national qui compte une dizaine d’opérateurs locaux et une vingtaine d’enseignes internationales, une demande de consommation soutenue et des secteurs d’activités émiettés propices à l’organisation.

Evoquant l’impact positif du franchisage, les intervenants se sont accordés à dire que cette stratégie commerciale permet de développer les marques sur le marché, comme elle stimule la croissance et le développement des PME et les rendent concurrentielles avec les grandes compagnies. Alors qu’en Algérie l’exercice de la franchise est à la traîne, au Maroc, 308 réseaux de franchise ont été identifiés à la fin d’avril 2006. « Ces réseaux recensés par les autorités auprès des opérateurs du secteur de la franchise regroupent plus de 1 884 points de vente répartis à travers les grandes villes du pays », a souligné le président de la Fédération marocaine de la franchise, Aberrahmane Belghiti.

La répartition des réseaux par secteur d’activité montre que sur les 308 enseignes implantées au Maroc, le secteur de l’habillement et de la lingerie maintient sa position de leader en accaparant 29 % de l’ensemble des réseaux. Ce même intervenant précise que le système de franchise au Maroc est caractérisé par la prédominance des réseaux étrangers qui représentent 80 % des réseaux existants. En Afrique, la franchise est un outil de promotion, de développement et de renforcement du secteur privé qui contribue à 75 % au PIB, a affirmé, pour sa part, le chef de division du département secteur privé et micro-finance de la Banque africaine de développement (BAD), M. Mohamed Bourenane.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant