Accueil > ECONOMIE > L’Algérie mise sur le secteur des télécommunications

L’Algérie mise sur le secteur des télécommunications

mardi 24 octobre 2006, par Ahlem

Malgré le retard de l’Algérie dans le secteur des télécommunications, le gouvernement ambitionne de soutenir les investissements pour satisfaire la forte demande en lignes téléphoniques fixes et mobiles, mais aussi en lignes Internet haut débit (ADSL).

L’Algérie mise sur le secteur des télécommunications

Le parc total d’équipements d’abonnés fixes a atteint 4 010 000 contre 2 400 000 en 2000, le nombre d’abonnés aux réseaux fixe et mobile en Algérie a atteint, respectivement, 2 860 000 et 18 600 000 contre 1 800 000 et 54 000 en 2000, la densité téléphonique fixe a atteint 8,35% contre 5,02 en 2000, la densité téléphonique mobile est passée à 56,4% contre 0,26% en 2000, la densité globale (fixe et mobile) a ainsi fait un bond prodigieux en passant de 5,28% en 2000 à près de 65% à fin juillet 2006, et près de sept Algériens sur dix ont accès au réseau téléphonique.

Par ailleurs, le nombre d’accès à large bande ADSL, inexistant en 2000, a atteint 700 000 à juillet 2006 ; le nombre de cybercafés, de kiosques multiservices et de taxiphones installés sur la voie publique s’élève respectivement à 5 900, 38 000 et 5 000 ; le nombre d’internautes en Algérie est estimé à un peu plus de 3 000 000, le réseau national de fibre optique s’est étendu et densifié pour atteindre 26 000 km contre 7 000 km seulement en 2000, le réseau national de faisceaux hertziens numériques est passé de 21 400 km en 2000 à 42 500 km à juillet 2006, l’introduction de nombreuses applications technologiques de dernière génération dans le réseau national des télécommunications, la réalisation d’un réseau multiservice de 130 000 accès permettant la fourniture d’une gamme élargie de services (voix, données et multimédia) avec des possibilités de flexibilité et d’évolutivité pour répondre aux besoins des administrations, des entreprises et des citoyens, la densité postale a atteint actuellement un bureau de poste pour 9 870 habitants, l’informatisation des bureaux de poste, l’introduction de la monétique et la modernisation des instruments de paiement de masse.

Le nombre d’emplois dans le secteur des télécommunications en Algérie est de l’ordre de 120 000 contre 45 000 en 2000. Quant au volume global des investissements, il a atteint près de 5 milliards de dollars US, dont un peu plus de 4 milliards en investissements directs étrangers. La réforme qui a été initiée en vue de construire un secteur compétitif, au diapason des mutations technologiques et instruments d’intégration de l’économie nationale dans l’économie mondiale, a donné naissance à trois opérateurs de téléphonie mobile GSM, à trois opérateurs de téléphonie par satellite VSAT, à trois opérateurs GMPCS et à deux opérateurs pour la téléphonie fixe internationale, interurbaine et de boucle locale. La contrepartie financière globale des sept licences attribuées aux nouveaux opérateurs, indique la même source, est de 1 227 460 000 dollars US. À la fin septembre, 37 fournisseurs de services Internet, 8 opérateurs de transfert de voix sur IP, 10 audiotex et 4 centres d’appel, 5 opérateurs pour le courrier accéléré international ont été dénombrés.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après Liberté