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L’Algérie ne privatisera pas les compagnies d’assurance

mardi 27 mai 2008, par Kahina

Il n’y aura pas de privatisation des compagnies d’assurance publiques selon le ministre des finances Karim Djoudi.

Les assurances en Algérie.

Le ministre des Finances M. Karim Djoudi qui participait hier à la 35e Conférence de l’assemblée générale de l’Organisation africaine des assurances (OAA), a écarté, en marge des travaux, l’idée de privatiser le secteur public des assurance car, a-t-il dit, « il n’y a pas vraiment besoin de privatisation, mais il y a davantage besoin d’avoir de nouveaux intervenants de qualité pour augmenter le nombre de points de vente et diversifier les produits ». Certes, le marché des assurances en Algérie connaît une croissance annuelle d’une moyenne de 15 % du chiffre d’affaires, cependant en termes de couverture territoriale, il y a beaucoup à faire puisqu’on est sur une moyenne d’un point de vente pour 28 000 habitants, a souligné le ministre. De plus, « nous avons un taux de pénétration qui est de moins de 1 % par rapport au PIB, ce qui signifie qu’il y a une marge d’évolution en la matière », selon M. Djoudi qui a relevé un écart entre les objectifs du secteur et la réalité sur le terrain. (Une Opinion ? Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

Pour développer le marché des assurances en Algérie, le ministre a estimé qu’il faut que certaines conditions soient réunies, « d’abord que la pratique de l’assurance soit reconnue parmi la population, qu’il y ait plus de points de vente, que les risques soient bien identifiés et qu’il y ait la possibilité de placer les excédents qui sont collectés par les compagnies d’assurances sur les marchés financiers domestiques ». La solution pour booster le secteur réside aussi dans l’attraction des investisseurs étrangers. Dans ce cadre, le ministre a révélé qu’il « y a beaucoup de compagnies d’assurances étrangères qui veulent s’implanter en Algérie et dont nous sommes en train d’étudier les dossiers ». Sans donner de chiffres, il a expliqué que son département va prendre une décision « conformément à ce dont le marché a besoin ». Il ne s’agit pas, selon lui, d’agréer le plus grand nombre de compagnies possible afin de multiplier les intervenants car ce qui compte, « c’est plutôt la qualité de ceux qui se présentent ».

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant