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L’Algérie parmi les quatre économies du SANE

jeudi 11 juin 2009, par Rédaction

L’Afrique du sud, l’Algérie, le Nigéria et l’Egypte qui sont dits pays du SANE, sont les 4 premières économies d’Afrique.

L’Algérie est une économie du SANE.

Un rapport conjoint d’institutions financières internationales classe l’Algérie dans le groupe des quatre premières économies émergentes de l’Afrique appelé groupe SANE, en référence aux initiales des pays qui le composent (South Africa, Algérie, Nigeria et Egypte). Publié hier, ce rapport a été élaboré par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Forum économique mondial, qui fait le point sur la compétitivité africaine. Ce nouveau concept du groupe SANE s’ajoute à celui de l’autre groupe des plus grands pays émergents BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Selon ce rapport, les analyses affirment que les pays du groupe SANE dont l’Algérie fait ainsi partie, sont ceux qui « sont prêts à rebondir de la crise » financière et économique internationale « en raison notamment des réformes financières engagées depuis le début des années 90 » ainsi que « des systèmes de régulation financière » dont ils sont dotés. Le document indique que les pays SANE regroupent les deux-tiers des plus grandes compagnies africaines, trente des cinquante grandes banques du continent et drainent plus de la moitié des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique.

Publié à l’occasion de la tenue du Forum économique mondial sur l’Afrique, qui se tient du 10 au 12 juin dans la ville du Cap (Afrique du Sud), le rapport note que son évaluation a été faite sur la base d’études élaborées « par plusieurs experts internationaux qui ont passé en revue les grandes réformes du secteur financier de chacun de ces quatre pays africains ». La réforme financière Abordant largement les indicateurs de performance des banques en Algérie, sa politique monétaire, son marché des capitaux et son secteur des assurances, le rapport souligne que la réforme du secteur financier algérien « a généré des effets positifs non seulement pour le secteur financier mais aussi pour le reste de l’économie ». Le document conjoint de la BM, de la BAD et du Forum économique mondial rapporte que le Programme d’Evaluation du Système Financier algérien (FSAP), mené par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), a soutenu, dans ses conclusions, que « le système bancaire algérien ne constitue pas une menace à la stabilité macro-économique de l’Algérie en raison des ressources financières du propriétaire prédominant (Etat) des banques et des progrès dans la supervision bancaire et dans la gouvernance des banques publiques ». Le document souligne, cependant, que malgré ces résultats, l’Algérie doit poursuivre les réformes financières, notamment pour ce qui concerne le marché des capitaux « qui reste encore faible ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Financier