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L’Algérie peine à attirer les groupes pharmaceutiques

samedi 25 juillet 2009, par Samir

Les groupes pharmaceutiques internationaux ont très peu investis en Algérie malgré les efforts du pays pour réduire sa facture d’importations.

L’Algérie peine à séduire les groupes pharmaceutiques.

Les investissements étrangers dans le secteur de l’industrie pharmaceutique en Algérie sont quasiment absents car les grands groupes pharmaceutiques ne sont présents sur le marché algérien que pour vendre leurs produits sans aucune perspective de partenariat, de recherche ou d’investissement. La preuve ? En 1997, le gouvernement avait obligé les importateurs de médicaments à investir, deux ans après leur installation, dans les unités industrielles nationales en échange des licences d’importation.

Mais cette obligation avait été annulée en 2005 dans le cadre des démarches entreprises par l’Algérie pour son adhésion à l’OMC. Ce qui a conforté les groupes pharmaceutiques étrangers qui ont toujours préféré les opérations commerciales à l’investissement productif. Actuellement, la production nationale n’assure que 30 % des besoins du marché local et les quelques industriels existants font face à de simples importateurs. De l’aveu même de l’ancien ministre de la Santé, M. Amar Tou, l’Algérie ne compte pas plus de 54 fabricants de médicaments, contre 121 importateurs.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant