L’Algérie plus attractive pour les investisseurs arabes ?

"D’abord par le nombre, le congrès des hommes d’affaires arabes a connu un grand engouement aussi bien de la part des opérateurs économiques arabes que des chefs d’entreprise algériens. Environ 900 personnes ont participé à la rencontre dont 356 représentant 16 pays arabes, et plus de 500 participants algériens, entreprises et différentes administrations. Et puis la plénière, inaugurée par le président de la République, a permis de dresser la situation de l’économie algérienne, de présenter aux investisseurs arabes le nouveau cadre de l’investissement, les opportunités d’investissement en Algérie, les incitations et les secteurs susceptibles d’intéresser les investisseurs arabes. Et enfin le 10e congrès des hommes d‘affaires arabes a été clôturé par le Chef du gouvernement", a souligné le président du Forum des chefs d’entreprise, M. Omar Ramdane.

“La finalité était de valoriser la destination Algérie pour qu’elle soit dans la carte mentale de l’investissement arabe. Sur ce plan, l’objectif a été largement atteint”, ajoute Brahim Benabdeslem, membre du FCE et président de la commission d’organisation, pour qui “l’intérêt pour le marché algérien est manifeste”. C’est que les membres de la commission chargée de l’organisation, qui ont effectué des déplacements dans des pays arabes tels que le Maroc, la Tunisie, les Émirats arabes unis, Bahreïn, l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït, l’Égypte ont été surpris par l’ignorance par les hommes d’affaires arabes de tout ou presque des mutations qu’a connues l’économie algérienne.

"Il ne fallait pas s’attendre à la signature spectaculaire de contrats lors de ce congrès", précise le président du Forum des chefs d’affaires. C’est connu, les grandes affaires ne se traitent pas sous le projecteur d’une caméra, cependant, selon lui, “les Algériens entendront beaucoup parler d’investissement arabe en Algérie. Pour peu que notre pays s’organise”, pour preuve une multitude de banques arabes sont en attente d’agrément. Le président du Forum des chefs d’entreprise explique que les hommes d‘affaires arabes ne sont pas très intéressés par la reprise d’unités industrielles, ils préfèrent plutôt investir dans le secteur du tourisme, la santé, l’immobilier. Par ailleurs, pour attirer plus d’investisseurs arabes, le Forum des chefs d’entreprise estime qu’il faudrait faciliter les déplacements des hommes d’affaires. Du coup, il propose la suppression des visas pour les hommes d’affaires arabes.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté