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L’Algérie prépare son adhésion à l’OMC

mercredi 27 avril 2005, par nassim

L’Algérie est passée d’une économie administrée à une économie de marché. Aussi, le pays d’Abdelaziz Bouteflika a signé un accord d’association avec l’Union européenne, marquant ainsi une ouverture au marché international.

« L’adhésion de

L’Algérie prépare son adhésion à l’OMC.

l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (Omc) est un choix et une nécessité », a déclaré dimanche à Blida (40 Km à l’ouest d’Alger) le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem. Pour l’Algérie, cette adhésion permettra la relance de la production nationale et se fera d’une manière progressive, dans un intervalle de temps de trois à sept ans, une période nécessaire et suffisante, pour permettre le recyclage de l’économie nationale et son adaptation au contexte international, selon l’AP. Intervenant devant un parterre d’étudiants, à l’occasion d’un séminaire sur l’adhésion de l’Algérie à l’Omc, Abdelaziz Belkhadem, qui a fait l’historique du processus de négociations, a également indiqué que « le choix de l’Algérie est souverain et nécessaire ».

Parlant de répercussions de cette adhésion sur l’économie algérienne, le ministre des Affaires étrangères a expliqué que « l’expérience de l’Algérie qui a réussi son test de passage d’une économie administrée à une économie de marché et qui a signé l’accord d’association avec l’Union européenne est bien préparée pour aborder les prochains rounds de négociations qui s’annoncent rudes ».

En passant en revue les différents rounds de négociations menées aux niveaux bilatéral et multilatéral, le ministre algérien des affaires étrangères a estimé que ces négociations ont enregistré des progrès tangibles, plus particulièrement avec les pays comme l’Argentine, l’Uruguay, la Suisse et la Turquie et que la partie algérienne fait de son mieux pour avoir plus de chances pour son adhésion à l’Omc. Répondant à une question d’un participant qui s’est interrogé sur l’existence d’une stratégie de protection du produit algérien devant une concurrence « sauvage » imposée par les multinationales, M. Abdelaziz Belkhadem a indiqué que la protection ne peut se faire avec les barrières douanières et que seule la promotion du produit algérien et sa mise à niveau sont en mesure de le prémunir contre les effets néfastes de cette concurrence.

Source : lepotentiel.com