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L’Algérie s’améliore mais peut mieux faire

vendredi 10 novembre 2006, par Rédaction

La corruption en Algérie reste élevée malgré une légère amélioration par rapport à 2005, selon le dernier rapport de l’organisation Transparency International, qui précise que notre pays doit mettre en place une politique effective pour lutter contre la corruption.

L’Algérie s’améliore mais peut mieux faire

L’Indice 2006 de perception de la corruption (IPC), établi chaque année par Transparency International (TI), a accordé à l’Algérie la note de 3,1 sur 10, contre 3/10 en 2005. Une note inférieure à 3 signifie l’existence d’un niveau de corruption extrêmement élevé.

Sur 163 pays, l’Algérie est classée à la 84e place et partage cette mauvaise position avec Madagascar, la Mauritanie, le Panama, la Roumanie et le Sri Lanka. Mais l’Algérie, par rapport à ces voisins, se trouve au-dessous de la Tunisie (51e place) et du Maroc (79e place) et au-dessus de la Libye (105e place).

Les secteurs les plus touchés par la corruption en Algérie sont notamment ceux de la construction et de la défense, mais aussi de la santé. Les six principaux partenaires de l’Algérie sont classés, pour l’Allemagne, à la 16e place, la France, à la 18e, les Etats-Unis à la 20e, l’Espagne à la 23e, l’Italie à la 45e et la Chine à la 70e.

Djilali Hedjadj, président de l’AACC, l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), qui abrite la section algérienne de TI, estime pour l’Algérie "les trois dixièmes de points gagnés ne sont pas significatifs d’une amélioration dans la lutte contre la corruption, encore moins d’une volonté politique effective sur le terrain".

Synthèse de Rayane
D’après AP