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L’Algérie s’enfonce dans une économie pétrolière

mardi 30 janvier 2007, par Bilal

L’économie pétrolière est devenue la principale industrie en Algérie loin devant l’industrie manufacturière qui ne participe plus qu’à 6,8% du PIB algérien, selon les experts présents au forum d’El Moudjahid.

Les hydrocarbures représente le principal secteur d’activité en Algérie.

La sortie des responsables des associations patronales mardi au Forum du quotidien El Moudjahid, regrettant l’absence de concertation avec le gouvernement concernant l’élaboration de la stratégie de développement industrielle en Algérie, n’a pas laissé indifférent le ministre des Participations et de la Promotion des investissements. Le département de Hamid Temmar a réagi rapidement en organisant une rencontre, jeudi prochain, avec les organisations patronales et 50 chefs de grandes entreprises. Pour rappel, les organisations patronales étaient unanimes à affirmer n’avoir pas eu accès au document. “Personne ne nous a consultés”, avaient-ils souligné. Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements avait, à maintes reprises, expliqué qu’il s’agit, grâce à cette stratégie, d’avoir une plus grande visibilité et d’être au rendez-vous de l’efficacité et de la diversification de l’économie.

Précisément, le document identifie les secteurs où l’Algérie présente des avantages comparatifs face à la concurrence. Ces branches seront soutenues par l’État en vue de les rendre plus compétitives. Cette stratégie industrielle a pour objectif l’intégration au marché régional et mondial comme élément central en matière de choix stratégique et qui serait axée sur la promotion des produits primaires et ceux à forte valeur ajoutée, la sauvegarde des capacités nationales de substitution à l’importation. Le projet se veut une réponse aux défis posés autant par la conjoncture que par les effets qu’induit un environnement international, dédié entièrement à la diversification et à la performance, à l’adaptation des appareils économiques nationaux, à des normes universellement admises. Il s’agit d’une stratégie qui assure à notre pays le ticket d’entrée dans ce marché international, marqué par la concurrence, la qualité des produits et la productivité.

Le gouvernement est très avancé dans l’examen des différents volets qui structurent la nouvelle politique de développement industrielle en Algérie. C’est cette démarche que les organisations patronales, notamment celles qui ont signé le Pacte national économique et social, contestent. “Nous ne sommes pas là rien que pour signer les documents une fois adoptés. Nous aurions aimé être associés en amont”, avait souligné le responsable de Cipa. Mais pour le vice-président du Forum des chefs d’entreprise, M. Hamiani, c’est tout le mode de concertation actuel qu’il faut revoir. Ce qu’il appelle de ses vœux, c’est une concertation régulière, permanente sur tous les sujets qui touchent à l’entreprise. Les intervenants ne remettent pas en cause le principe d’élaboration de la stratégie de développement industrielle, une attente d’ailleurs exprimée et souhaitée fortement et à maintes reprises par les opérateurs économiques, publics et privés.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après Liberté