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L’Algérie s’engage pour la route transsaharienne
jeudi 5 avril 2007, par
L’Algérie qui est un acteur important dans la réalisation de la route transsaharienne, s’est dite disposée à faire du lobbying pour le financement du reste du projet.
Le ministre Amar Ghoul, qui s’exprimait à l’occasion de la tenue en Algérie de la 47ème session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), en présence des ambassadeurs des pays membres du comité, ainsi que des représentants des institutions financières nationales et internationales, s’est félicité de l’avancement du projet de la route devant relier Alger à Abuja (Nigeria) dont une importante partie a été réalisée notamment dans les dernières années.
En tout, ce sont 7.000 km sur les 10.000 km qui ont été réalisés non sans que de grands efforts ne soient fournis par le CLRT et par les responsables du projet dans les pays directement concernés notamment l’Algérie. Le dossier de la transsaharienne qui est « mieux maîtrisé », selon Ghoul, « devra prendre en considération les préoccupations des peuples du continent ». Dans ce sens, le CLRT eu égard à son expérience et son savoir-faire devra trouver des solutions pour pallier en partie le problème du financement que connaît le projet.
Le ministre des Travaux publics a dans ce contexte encouragé et appelé le comité à chercher des solutions locales et durables quant aux matériaux à utiliser pour la réalisation de cette route. Des moyens doivent être cherchés localement à des coûts raisonnables. Ce projet consacrera la coopération Sud-Sud autant qu’il devra booster la coopération bilatérale entre les pays de la région et entre les pays du Nepad. Mais ce qui est attendu le plus de ce projet c’est le développement économique des régions que traverse cette route.
Ghoul a, en outre, insisté sur l’importance que revêt ce grand projet routier pour l’Algérie. Il dira que du côté algérien ce sont quelque 400 millions de dollars US qui ont été investis pour la réhabilitation d’un tronçon de 2.000 km. D’autres sommes sont attendues pour transformer 1.000 km de la transsaharienne en autoroute, en procédant notamment au dédoublement des voies. Qualifiant le bilan de positif, le ministre dira que ce projet qui s’étendra de la Méditerranée jusqu’au coeur de l’Afrique, permettra la création de nombreux autres projets.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran