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L’Algérie s’inspire de la réussite de l’Espagne

lundi 19 mars 2007, par Ahlem

L’Algérie ambitionne de s’inspirer de la réussite économique de l’Espagne qui, en quelques années, a réussi à booster son économie et son marché de l’emploi.

L’Algérie veut tirer profit du défi espagnol

Les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne ont atteint 5,5 milliards de dollars (5 milliards représentent des exportations algériennes) à l’exercice précédent (2006). L’Espagne a intégré, en l’espace d’à peine un quart de siècle, le « Top Ten » (9ème puissance mondiale) des forces économiques à l’échelle de la planète. Sa croissance économique est la plus forte en Europe, rappelle le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar. L’Algérie, du moins selon les affirmations de ses gouvernants, ambitionne de réaliser des succès similaires et, surtout, dans des délais aussi courts.

Lors de la visite d’Etat de trois jours effectuée par le roi d’Espagne en Algérie, six accords de coopération ont été signés par les responsables des deux pays. Ces accords portent sur le transport aérien, la coopération parlementaire, maritime et un mémorandum d’entente dans le domaine financier. Depuis la signature le 8 octobre 2002 à Madrid de leur traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, l’Algérie et l’Espagne intensifient de façon de plus en plus remarquable leurs liens économiques bilatéraux ce qui, en somme, contribue efficacement à sortir leurs relations du seul intérêt de la coopération énergétique, déjà forte des projets Medgaz, de l’interconnexion électrique, des énergies renouvelables et autres projets, pour aller vers un partenariat, certes, renforcé dans ce domaine stratégique mais aussi élargi à d’autres secteurs tout aussi importants à la fois industriels et agricoles.

Le projet de l’usine « Ammoniac 3 » d’Arzew (les deux autres usines [1 et 2] ont été mises en marche respectivement en 1970 et en 1981), lancé jeudi dernier par le roi Juan Carlos 1er et le président Bouteflika, se veut, au sein du complexe Fertial, l’illustration de la volonté espagnole de marquer de plus en plus efficacement sa présence sur l’attractif marché algérien. Près de 117 millions de dollars ont été investis par le groupe espagnol « Vilar Mir » dans ce nouveau projet mais aussi pour l’augmentation du capital de Fertial, bien assis dans la zone industrielle de la capitale de l’ouest algérien, ainsi que pour la modernisation des installations existantes sur place. Outre le complexe d’ammoniac en construction -la plus importante infrastructure du genre à l’échelle mondiale avec 1,5 million tonnes/an de produits à usages agricoles notamment-, ce groupe est aussi présent en Algérie dans le créneau du dessalement de l’eau de mer (stations de Cap Djinet et de Mostaganem).

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune