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L’Algérie s’ouvre aux investisseurs chinois

mercredi 8 novembre 2006, par Rédaction

Convaincre les chinois d’investir en Algérie, telle est la mission du président de la république, Abdelaziz Bouteflika, en marge du sommet sino-africain de Pékin.

L’Algérie s’ouvre aux investisseurs chinois

Dans une allocution prononcée au Forum algéro-chinois pour la coopération économique, le président Bouteflika a d’une certaine manière “ouvert” l’Algérie aux entrepreneurs chinois, un marché porteur mais qui a besoin de “l’expérience et de l’expertise” chinoise. L’Algérie a besoin, selon le président de la République, d’investissements autres que ceux du secteur minier et des hydrocarbures. Il s’agit “d’ouvrir un champ de coopération nouveau et plus large”, selon le Président qui a déclaré devant les membres du forum : “Vous préférez le gagnant-gagnant, moi je vous propose du donnant-donnant”, en précisant qu’il ne s’agit pas d’une demande “d’aide”.

Une formule gagnante pour l’Algérie et les entreprises chinoises. Il a, par ailleurs, esquissé une liste de domaines susceptibles d’intéresser les entreprises chinoises à la compétitivité reconnue. “Les efforts seront orientés sur des secteurs bien identifiés, à savoir la pétrochimie, les engrais, les résines synthétiques, les médicaments, la transformation des minéraux non ferreux, l’électronique de masse, l’agroalimentaire et les nouvelles technologies de l’information, ainsi que les constructions métalliques et la fabrication des camions”, a succinctement énuméré le président de la République.

L’Algérie ambitionne de développer ses exportations hors hydrocarbures, et pour ce faire, elle a besoin d’un partenaire, d’un “compagnon” pour mobiliser les moyens, d’un management moderne et de la technologie “pour accroître la productivité et ouvrir de nouveaux marchés”. Le souci aujourd’hui est de pouvoir dépasser la situation économique actuelle du pays avec des entreprises inadaptées à la nouvelle orientation du pays et des exigences du marché mondial. “Nos entreprises ne cherchent pas seulement à acquérir un équipement, mais à créer une capacité de maîtrise du progrès technologique”, a souligné le président de la République. C’est en ce sens que l’apport des entreprises chinoises est fortement souhaité, “en raison de leurs expériences réussies et de leur savoir-faire”, a indiqué le Président qui les considère comme “des partenaires et de compagnons sûrs”.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après Liberté