L’Algérie soutient la réforme du FMI

L’Algérie, par la voix du gouverneur de la Banque Centrale, a soutenu le projet de réforme, lequel a été confié à l’actuel DG du FMI, en l’occurrence M.Rodrigo De Rato. « Nous réitérons notre conviction qu’en tant qu’institution universelle, le FMI à un rôle majeur à jouer dans la promotion de réponses effectives aux risques globaux. Dans ce contexte, nous accueillons favorablement la proposition du directeur général de renforcer la surveillance, particulièrement la surveillance multilatérale.

La proposition relative aux voix et à la représentativité des pays membres est particulièrement importante », a soutenu M. Laksaci dans un discours prononcé samedi devant le Comité international monétaire et financier. Une intervention, faut-il le signaler, faite au nom de l’Algérie, l’Afghanistan, le Ghana, la République islamique d’Iran, le Maroc, le Pakistan et la Tunisie. Le représentant de Algérie a plaidé, en définitive, pour une plus large ouverture du FMI aux pays en voie de développement.

Abordant les problèmes entravant le développement de beaucoup de pays, en particulier ceux à faibles revenus, le gouverneur de la Banque d’Algérie a penché vers plus de flexibilité dans les solutions préconisées par le FMI. Laksaci a plaidé pour la différenciation d’approches du règlement et de l’allégement du fardeau de l’endettement selon les pays, et rejeté l’approche dite « une pointure pour tous » jusque- là de mise : « Il est temps que les institutions financières internationales, les organismes de développement et les créditeurs exercent un degré élevé de différenciation entre et au sein de ces pays », dira l’intervenant.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république