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L’Algérie table sur le solaire et le nucléaire

vendredi 13 avril 2007, par Souad

La nouvelle stratégie énergétique de l’Algérie devrait faire la part belle aux énergies d’origine solaire et nucléaire.

L’Algérie veut se lancer dans l’énergie nucléaire.

Le solaire en Algérie reste peu utilisé en dépit de ses avantages dans les zones enclavées, isolées, par exemple dans le Grand-Sud. L’énergie éolienne est rarement utilisée alors que de nombreux points du territoire sont continuellement soumis dans l’année aux vents. Le potentiel biomasse reste en jachère. En résumé, la consommation des produits énergétiques n’obéit pas au bon sens. Le développement des énergies renouvelables en est à ses balbutiements. Pour le nucléaire, c’est une solution à prendre au sérieux à partir de 2020. Il faut cependant s’y préparer.

L’Algérie dispose de réserves importantes d’uranium et des ressources humaines non négligeables. L’électron nucléaire peut servir d’appoint. Mais se pose la maîtrise des risques de fuites ou d’explosion ainsi que du traitement des déchets. En attendant, l’après pétrole reste le pétrole et le gaz. Le territoire national reste inexploré. Selon le ministre de l’Energie, le bassin de Berkine recèle au moins 50 TCF de gaz, soit environ 1 000 milliards de mètres cubes. Le Sud-Ouest recèlerait, selon un responsable de Sonatrach, 700 milliards de mètres cubes. Pour le pétrole, le pourtour de Hassi-Messaoud n’a pas encore livré tous ses secrets. Une série de découvertes ont été enregistrées.

L’Algérie peut tabler sur ses réserves à l’étranger. Les blocs acquis en Libye et au Niger sont très prometteurs. Des découvertes y ont été enregistrées. Il s’agit beaucoup plus de travaux de délinéation, a confié un responsable. Sonatrach table sur 30% de réserves d’hydrocarbures à l’étranger. Le potentiel gazier plus important que le brut laisse espérer l’utilisation du méthane comme carburant grâce à la technologie Gas to liquid, ce qui pourrait préserver en partie les réserves de brut moins importantes. Il s’agit donc de rendre plus cohérente la politique énergétique du pays. L’avenir de l’Algérie se joue sur sa capacité à développer les énergies alternatives aux ressources fossiles et à favoriser l’usage de carburants moins polluants comme le GPL et le GNC.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté