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L’Algérie trop dépendante des hydrocarbures

jeudi 14 septembre 2006, par Samir

Producteur de pétrole et de gaz naturel, l’Algérie profite de la hausse des prix hydrocarbures, mais tarde à réduire se dépendance vis-à-vis des fluctuations des marchés mondiaux, avec des exportations dominées à 98% par les hydrocarbures.

L’Algérie trop dépendante des hydrocarbures.

Le ministre des Finances, Mourad Medelci, prendra part à Singapour aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Gouverneur de l’Algérie auprès du groupe de la Banque mondiale, M.Medelci participera aux travaux de la réunion du groupe intergouvernemental des vingt-quatre pour les questions monétaires internationales et le développement (G24). Cette rencontre, qui aura lieu ce vendredi intervient dans un contexte économique mondial plutôt favorable, puisque le FMI table sur une croissance autour de 5% pour l’année 2006.

M.Medelci, qui présidera la réunion des gouverneurs arabes, qu’il représentera au cours des assemblées annuelles, n’aura pas à rougir des « performances » économiques de l’Algérie. En effet, le taux de croissance du Produit intérieur brut algérien qui est passé de près de 6% en 2004 à 5,1% en 2005, laisse penser que la croissance de l’économie algérienne devrait correspondre au chiffre avancé et prévu par le Fonds monétaire international, pour l’année en cours, grâce notamment, à l’augmentation de la production en hydrocarbures et au cours élevé du prix du baril de pétrole, même si ce dernier est en chute libre actuellement, 65,89 dollars.

La croissance économique de l’Algérie est essentiellement soutenue par les recettes pétrolières qui rendent vulnérable l’économie algérienne, particulièrement mono-exportatrice, et quasiment dépendante en matières premières (café, sucre...) dont les niveaux des cours restent relativement élevés et constituent les principaux risques inflationnistes, combinés aux cours que connaissent les produits énergétiques. Le directeur du Fonds monétaire international, M.Rodrigo Rato, dans une conférence de presse aux Etats-Unis, à New York, a fait état d’une croissance économique mondiale forte, de l’ordre de 5% en 2006, surtout dans les grandes zones géographiques, mais il a cependant tempéré quelque peu ses prévisions en mettant en garde contre les risques que représenteraient des prix exagérément élevés des cours des matières premières et en particulier, ceux du baril de pétrole.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après l’Expression