L’Algérie, un marché attrayant

Une proposition issue d’une rencontre ayant regroupé, mardi et mercredi derniers, de hauts fonctionnaires des ministères de l’Industrie et des Affaires économiques des pays euroméditerranéens à laquelle l’Algérie a pris part. M. Luigi Corbo, initiateur de cette réunion, a insisté sur les « dividendes que peuvent tirer les entreprises italiennes dans le cadre de leur délocalisation ».

Les dix pays de la rive sud de la Méditerranée constituent des pôles d’intérêt pour les entreprises italiennes, a souligné pour sa part le directeur général pour la promotion des échanges au ministère des Activités productives, M. Gianfranco Caprioli, précisant que l’internationalisation et l’exportation sont des conditions indispensables à leur survie.

Concernant l’Algérie, celle-ci constitue « incontestablement un des marchés les plus attrayants et un pôle d’intérêt pour les petites et moyennes entreprises italiennes [...] en dépit de certaines difficultés conjoncturelles d’accès au marché », selon une étude réalisée par l’Agence italienne pour le développement de la région du Latium (région du Lazio). Dans les conclusions de son document détaillé de 40 pages, les analystes mettent en évidence la conjoncture positive que traverse l’Algérie et les prévisions encourageantes sur le moyen et le long terme en matière d’investissements.

Après avoir relevé la stabilité de la situation politique et l’engagement du gouvernement algérien dans son programme de libéralisation de l’économie, l’étude prévoit une forte accélération des investissements étrangers et locaux dans les domaines des hydrocarbures, de l’industrie du bâtiment et des infrastructures, dans l’agroalimentaire, de la chimie et produits pharmaceutiques, des télécommunications et nouvelles technologies, précisant que ces secteurs constituent « d’excellentes opportunités » pour les
entreprises de la région qui enregistrent le plus grand volume d’échanges commerciaux avec l’Algérie.

Synthèse de Souad
D’après la Tribune