L’Algérie veut accélérer la conclusion d’un accord avec l’Italie

Tout comme lors des ses entretiens avec le ministre du Développement économique, M. Pier Bersani, ou avec le président de l’Autorité pour l’énergie électrique et le gaz, M. Alessandro Ortis, le ministre de l’énergie Chakib Khelil, en visite à Rome, a exposé à son interlocuteur certaines questions encore en suspens, qui pourraient retarder la concrétisation du projet de gazoduc Galsi qui reliera l’Algérie et l’Italie, notamment l’unicité du projet, les autorisations et permis pour le bon fonctionnement de la société Sonatrach-Gaz Italia, ainsi que des points liés à la réglementation italienne comme les droits d’expropriation ou encore les lois régionales et nationales.

M. Chakib Khelil avait tenu, lors de son intervention de lundi passé avec les représentants des sociétés partenaires de Sonatrach, à clarifier certains points, insistant sur la nécessité d’avoir une “visibilité complète” sur tout ce qui touche à la concrétisation du projet du gazoduc Galsi entre l’Algérie et l’Italie. À l’issue de son entretien avec M. Bersani, il a été convenu qu’une équipe d’experts algériens se rendra, les 3 et 4 avril prochain, à Rome pour discuter avec ses homologues italiens de ces questions en vue d’accélérer le processus de signature de l’accord intergouvernemental.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Liberté