L’Algérie veut attirer les capitaux du Golfe

L’Algérie doit travailler pour attirer une bonne partie des capitaux que les pays arabes veulent investir ailleurs. Le premier responsable du Forum a rappelé que cette région du monde a amassé en 2005 quelque 300 milliards de dollars de recette pétrolière. Un chiffre qui prouve, si besoin est, à quel point ces pays sont à l’aise financièrement et qui donne une idée du potentiel qu’ils recèlent en matière d’investissement direct étranger (IDE).

Les Emirats Arabes Unis (EAU) disposent, à eux seuls, d’un fonds d’investissement doté de pas moins de 500 milliards de dollars. Un argent que le gouvernement émirati veut placer sur des marchés porteurs, tels l’Algérie. La tenue à Alger, en novembre prochain, du Congrès arabe des hommes d’affaires sera justement une occasion pour faire la promotion du marché algérien. Et c’est ce que s’attellera à faire le FCE qui chapeaute cet important événement à travers notamment sa tournée de promotion du congrès au niveau des pays maghrébins, en Egypte, en Arabie Saoudite et aux EAU.

Par ailleurs, il sera question d’organiser, durant ce rendez-vous, plusieurs ateliers de travail qui seront consacrés à des secteurs précis qui intéressent les investisseurs du monde arabe. Il s’agit, selon cet industriel, de la santé, des transports, des banques et assurances, des travaux publics, des NTIC et du processus de privatisation. Interrogé sur la dernière visite de la délégation du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Omar Ramdane a estimé que 200 millions d’euros d’investissement français en Algérie, c’est effectivement « très peu, compte tenu du potentiel du marché ».

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran