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L’Algérie veut créer de nouvelles entreprises publiques

vendredi 12 août 2011, par Rédaction

L’Algérie réfléchit à la création de grandes entreprises publiques dans les secteurs industriels notamment dans l’automobile et la sidérurgie.

L’Algérie veut renforcer ses entreprises publiques.

L’Algérie veut donner la part belle aux entreprises publiques. Des secteurs stratégiques, tels que la sidérurgie et l’automobile, en sont concernés, à en croire le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi. Tout en annonçant la création prochaine de d’entreprises publiques dans des secteurs importants, le ministre a soutenu, avant-hier soir, lors de son passage à une émission télévisée, qu’il n’est plus question désormais de dissoudre les sociétés publiques, mais qu’au contraire les pouvoirs publics pensent à en créer de nouvelles dans des secteurs où l’Algérie accuse un retard comme la sidérurgie et l’automobile ». A une question sur la relance des entreprises publiques existantes, M. Benmeradi a expliqué que l’Etat poursuivrait ses efforts pour les développer, notamment par la création de nouvelles opportunités d’investissement. « L’encouragement de l’investissement dans les entreprises publiques, dont 50 % du potentiel sont inexploités, va contribuer à doubler la production nationale », a-t-il noté.

S’exprimant sur les investissements, M. Benmeradi a affirmé que l’Etat continuera à les encourager. Il estime, d’ailleurs, que les investissements ont atteint un niveau important au cours du premier semestre de cette année. « Nous continuerons sur la base des orientations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à encourager et à développer le niveau de l’investissement qui, selon le dernier bilan des services du Premier ministre, a dépassé les 2 000 milliards de dinars, ce qui est un niveau très considérable », a-t-il ajouté. Sur les 2 100 milliards de dinars (près de 29 milliards de dollars) d’investissements enregistrés au premier semestre 2011, environ 25 % sont des investissements étrangers, dont 80 % dans les secteurs hors hydrocarbures, a précisé le ministre, relevant le retour des investissements étrangers en Algérie après une absence durant les années 2009 et 2010.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant