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L’Algérie veut plus d’investissements français

mardi 4 décembre 2007, par Samir

L’AGEA a appelé à plus d’investissements français en Algérie et défendu le renforcement des relations économiques algéro-françaises.

Les investissements français en Algérie restent faibles.

La question de la frilosité des investissements français en Algérie s’est imposée à l’occasion de la visite de Nicolas Sarkozy à Alger. C’est autour de cette dernière problématique que s’est tenu, hier matin, sur les ondes de la radio Chaîne I, un débat qui a réuni différents représentants de patronats nationaux et des journalistes spécialisés. Habib Yousfi, président de l’AGEA (Association générale des entrepreneurs algériens), Abdelouahab Ziani, président de la Fédération céréales et produits laitiers à la CIPA (Confédération des industriels et producteurs algériens », Abderrahamane Benkhalfa, président de l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) ont tous mis en exergue la problématique des relations économiques algéro-françaises basée « essentiellement sur les échanges commerciaux ». Autrement dit, la France n’investit pas, ou pas assez, en Algérie.

La preuve, les intervenants ont tous, ou presque, mis l’accent sur le fait que les entreprises françaises s’orientent de plus en plus vers nos voisins plutôt que vers l’Algérie, à l’image de ce qu’a fait Renault en installant son usine à Tanger au Maroc. Habib Yousfi a notamment mis l’accent sur le fait que parmi les 150 opérateurs économiques qui accompagnent le président français, on ne retrouve pas de PME, une branche qui peut, selon lui, constituer un point d’orgue dans la coopération entre les entreprises algériennes et françaises. Le même thème a été abordé par Benkhalfa, qui s’interroge sur le fait que les dirigeants d’entreprise français préfèrent écouler plus leurs marchandises dans notre pays, ou au mieux, entretenir une coopération avec des entreprises algériennes sans apporter le savoir-faire nécessaire, qui passe avant tout, par un investissement direct, plaide-t-il. Et c’est parce qu’il est banquier que Abderrahmane Khalfa a indiqué que les banques françaises, nombreuses en Algérie, ont avancé sur le crédit à la consommation, « pour accompagner les produits français », commente Yousfi, mais ont « beaucoup à faire dans l’accompagnement des entreprises dans d’autres investissements ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune