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L’Algérie veut se doter d’entreprises de classe mondiale

lundi 29 octobre 2007, par Souad

L’Algérie ambitionne de mettre en place les conditions nécessaires pour la création de grands groupes algériens de rang mondial à l’instar de Sonatrach.

La création en Algérie de grandes entreprises de classe mondiale permettra de booster la croissance économique.

Les autorités algériennes se préoccupent aussi bien de la défense de l’entreprise algérienne, car elle seule pense plus à s’intégrer dans la réalisation du développement que chercher exclusivement à faire de bonnes affaires, que de faire acquérir par cette dernière les capacités technologiques nécessaires à sa participation au développement du pays et à la réalisation des grands chantiers hors de l’Algérie. Sonatrach y est déjà, à travailler à ce niveau de maîtrise, et même à prendre des participations à l’étranger. Il est évident que les autorités algériennes sont en droit de se demander pourquoi des entreprises françaises de construction de voitures considèrent l’Algérie exclusivement comme un marché et vont investir par contre dans la fabrication chez nos voisins. Et pourtant, l’Algérie ne présente nullement de risques politiques et économiques majeurs et a davantage amélioré sa signature en procédant à des remboursements anticipés de sa dette extérieure.

Il ne suffit pas de multiplier les concessionnaires, et même d’étendre un réseau de "service après-vente" si ne suivent pas des investissements durables porteurs de maîtrise de la technologie et créateurs d’emplois durables. L’Algérie, à travers sa nouvelle politique industrielle, entend mettre en place des entreprises nationales (publiques et privées) de l’engineering de construction qui peuvent, outre leur intervention dans notre pays, étendre leurs capacités à intervenir au niveau international en utilisant leur savoir-faire. Les entreprises automobiles qui opèrent en Algérie dans le domaine de la vente, ont toute latitude à intervenir dans celui des investissements équipementiers qui se traduisent par un transfert de technologie, d’autant que le marché algérien est lui-même consistant et rentable. Nous avons besoin que soient réalisés des investissements dans le domaine de l’engineering de réalisation et pas uniquement dans celui de la conception.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb