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L’Algérie veut se renforcer dans la pétrochimie

mercredi 28 février 2007, par Rédaction

L’Algérie a les moyens de développer son industrie pétrochimique ont estimé les experts réunis à l’occasion des assises nationales sur la stratégie industrielle.

Pour le développement de la pétrochimie en Algérie.

Dans le domaine de la transformation du gaz, comme input ou source d’énergie, la pétrochémie doit se tourner vers la valorisation et la transformation des ressources, une manière susceptible de générer une dynamique d’entraînement en Algérie. Ainsi, le développement de cette filière, celle de la pétrochimie mais également celle de la sidérurgie permettra de développer, en aval, des industries dérivées, telles que le plastiques, le travail des métaux, les équipements automobiles etc. D’où son importance qui passe, faut-il le souligner, par la réunion des conditions de compétitivité.

L’atelier qui a regroupé les opérateurs dans la filière de la pétrochimie et les engrais en Algérie, a arrêté de façon consensuelle, une feuille de route où ont été examinées les questions les plus sensibles qui permettent le développement de ce secteur. "Parmi celles-ci, qui sont à la fois liées aux conditions dans lesquelles seront mis en œuvre les avantages comparatifs, on peut citer la disponibilité du gaz, le prix auquel il est livré aux investisseurs, les conditions d’ouverture du marché, les conditions du partenariat", indique M. Mustapha Mekideche, vice président du Cnes. L’expérience vécue de la Sonatrach dans ce domaine a été passée en revue.

D’autres conditions, comme le développement des ressources humaines et les financements des gros projets dans ce domaine dans le secteur de la pétrochimie, ont été également évoquées. Ces dernières demandent des financements importants alors que "nos banques pour des raisons de respect de règles de prudence ont des difficultés à pouvoir mettre en place des instruments de financement des projets de grands volumes en Algérie", constate M. Mekideche. M. Mekideche a soulevé aussi le problème de la non disponibilité des matières premières en quantité suffisante, comme le phosphate, le gaz naturel. "Il n’y a pas de raison pour que l’Algérie ne revienne pas avec force dans ces filières dans le bassin euroméditerranéen". Concernant la nature des investissements futurs, notre interlocuteur insiste qu’"il n’y a aucune différence entre les opérateurs privés et publics.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
d’après Le Maghreb