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L’Algérie vise un taux de croissance de 8%

dimanche 22 octobre 2006, par Samir

L’Algérie ambitionne d’atteindre un taux de croissance de 8% dans les prochaines années, et ce, en misant sur l’investissement pour lequel elle consacrera 6 milliards de dollars par an.

L’Algérie vise un taux de croissance de 8%

La bonne nouvelle c’est que l’Algérie, contrairement à d’autres pays, ne souffre pas d’un problème de financement, puisque l’aisance financière que connaît le pays ces dernières années en raison de la hausse du prix du baril de pétrole et l’existence d’importantes réserves d’épargne oisives permettent le financement d’un tel taux de croissance. Mais pour cela, notre économie doit être capable de trouver des mécanismes efficaces pour transformer l’épargne oisive et mobiliser les investissements étrangers. Selon les experts, le vrai défi pour le gouvernement est d’accélérer la stratégie de croissance de l’économie nationale tout en sauvegardant la stabilité sociale et économique du pays. Un pari difficile mais pas impossible à tenir.

D’ailleurs, depuis sa venue en 1999, le Président a mis tous les moyens disponibles pour sauvegarder la stabilisation sociale en Algérie à travers un double traitement, politique (Charte pour la paix et la réconciliation) et économique (Programme de soutien à la relance économique). De la même manière, la base macroéconomique a été rétablie et les équilibres de la nation ont été consolidés dans une perspective de moyen terme. Selon les experts, les résultats sur ce plan s’apprécient à un taux de change stable, une dette largement réduite avec un service de la dette qui était en 1999 de 45 % et qui maintenant n’est que de 12 % des recettes d’exportation, la reconstitution des réserves de change et la constitution d’une réserve de stabilisation qui n’existait pas en 2000.

Concernant la transformation du cadre de fonctionnement de l’économie nationale, le rapport a insisté sur la réforme du système financier mais surtout banquier. Pour cela, le rapport recommande des transformations institutionnelles et l’ouverture du capital de certaines institutions financières, à l’exemple de l’ouverture du capital du Crédit Populaire d’Algérie (CPA). La deuxième recommandation pour la transformation du système économique est l’instauration d’un marché du foncier transparent, libre mais strictement réglementé et régulé de l’intérieur. Le recensement du foncier a permis l’établissement d’une banque de données précises qui montrent que l’offre est relativement abondante. La troisième priorité est la nécessité de l’émergence d’un marché des biens et services concurrentiel à travers le renforcement de l’action des institutions étatiques intervenant en tant qu’autorités de contrôle ou de régulation du marché des biens et services.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran