L’Algérienne des eaux se défend

Selon une source proche du service juridique de l’Algérienne des eaux (ADE), « cette mesure touchera tant les particuliers que les entités économiques publiques ou privées qui n’ont pas honoré leurs factures depuis des mois ». A ce sujet, le service juridique a été doté de larges prérogatives dont la mission première est de « poursuivre les responsables de vol d’eau qui refusent le paiement des redevances ».

D’après la même source, cette opération entamée par l’Algérienne des eaux entre dans le cadre de la stratégie arrêtée à cet effet et qui consiste « à mettre fin à l’anarchie qui a jusque-là caractérisé le secteur de la distribution ». Ce phénomène de non-payement des redevances touche une proportion importante des abonnés, d’où la solution avancée par les responsables de l’ADE qui consiste à proposer aux personnes et entreprises concernées un règlement à l’amiable. Il s’agit, soutient notre source, de fixer un échéancier conformément à un accord que les deux parties auront à concrétiser.

A ce sujet, il est à noter, à titre d’exemple, que les créances de l’unité d’Oran de l’Algérienne des eaux ont atteint le volume de 700 millions de dinars à la fin 2005. Cette structure régionale gère 150.000 abonnés dans la wilaya. Actuellement, seuls 25% des abonnés paient régulièrement leurs factures, selon la même source, qui précise que 57% d’entre eux sont soumis aux procédures de recouvrement qui se divisent en 3 étapes : lettre de rappel, coupure de l’alimentation eau du domicile de l’abonné, et enfin recours en dernier ressort à une action en justice. Le même phénomène est à relever dans les wilayas d’Alger et de Constantine.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran