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L’Asie concurrence la France en Algérie

mercredi 10 décembre 2008, par Samir

Les entreprises asiatiques se renforcent en Algérie au moment où les société françaises semblent hésiter à investir dans le marché algérien.

L’Asie défie la France en Algérie.

L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, semble fortement préoccupé par la position des entreprises françaises en Algérie qui ne cessent de perdre du terrain, ces dernières années, au profit d’autres entreprises étrangères venues de tout bord pour s’installer sur le marché algérien. Avec ces temps de crise financière internationale, la destination Algérie attire de plus en plus d’investisseurs étrangers, notamment les asiatiques qui cherchent à profiter pleinement de la stabilité de l’économie nationale et de la disponibilité d’un matelas financier de 200 milliards de dollars. Après la dernière offensive des Chinois qui viennent de lancer des projets de partenariat pour le montage des véhicules légers et lourds en Algérie et les promesses fermes des Japonais, Indiens et des Iraniens, la position des entreprises françaises dans le marché algérien risque de connaître des revers. Le diplomate français tire la sonnette d’alarme. Il estime que les investisseurs français doivent changer de stratégie économique en investissant dans des projets à long terme, faute de quoi, ils risquent de rater le train qui est déjà en marche.

Xavier Driencourt a appelé les entreprises françaises à « s’investir durablement en Algérie » et à « ne pas se contenter de vivre sur l’acquis ». « L’Algérie d’aujourd’hui est un pays dynamique et actif. Ce n’est plus l’image du pays d’il y a quelques années. Les entreprises françaises doivent s’investir durablement en Algérie », a affirmé le diplomate français en marge d’une rencontre d’information « spéciale Algérie », organisée par le MEDEF International (Patronat) à l’intention des chefs d’entreprises et investisseurs français. Selon l’ambassadeur, le message qu’il a transmis aux patrons et investisseurs français portait sur la nécessité pour les entreprises françaises « d’être performantes, s’installer durablement en partenariat avec des entreprises algériennes et ne pas se contenter de vivre sur l’acquis mais de continuer à travailler ». Il a ajouté que les chefs d’entreprises se sont intéressés, lors de cette rencontre, à la législation algérienne, aux changements réglementaires intervenus l’été dernier et à la situation sécuritaire, « qui s’est d’ailleurs, a-t-il dit, nettement améliorée ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier