L’Espagne place l’Algérie parmi ses partenaires prioritaires

Selon lui, le volume des échanges commerciaux entre l’Espagne et l’Algérie est passé de 1,5 milliard d’euros au milieu de la dernière 1990, à quelque 5,5 milliards d’euros en 2006. « Ce bond extraordinaire traduit à lui seul le formidable marché existant entre les deux pays, un marché par ailleurs loin d’être exploité d’une façon optimale », a estimé M. Mathieu.

« Notre pays, a-t-il ajouté, a connu un profond changement économique ces dernières années » et « l’Espagne est aujourd’hui très proche de l’Algérie et place ce pays parmi les pays prioritaires au même titre que le Japon, le Brésil et d’autres pays émergeants ». « Cette rencontre algéro-espagnole est une occasion d’augmenter les échanges et nous connaître davantage », a ajouté M. Mathieu relevant au passage, que « l’Espagne veut collaborer et s’intégrer davantage dans les grands projets de développement de l’Algérie et à ce titre, les hommes d’affaires espagnols ont suivi avec intérêt le contenu de ces projets ambitieux ».

Pour lui, les entreprises espagnoles présentes aujourd’hui à Alger sont « les meilleures ambassadrices des excellentes relations liant les deux pays ». Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Brahim Bendjaber, a, pour sa part, mis en évidence la relative faiblesse des investissements espagnols en Algérie estimés à 950 millions de dollars à la fin 2006, répartis sur 12 projets, notamment le dessalement de l’eau de mer et la construction d’une centrale électrique hybride et, surtout, un projet d’ammoniac d’un montant de 750 millions de dollars.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république