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L’Espagne veut un accord avec l’Algérie sur le gaz

jeudi 10 mai 2007, par Souad

L’Espagne et l’Algérie souhaitent aboutir rapidement à un accord sur le prix du gaz naturel selon le ministre espagnol de l’économie Pedro Solbes.

Pedro Solbes en visite en Algérie

"L’Espagne et l’Algérie ont besoin l’un de l’autre. Nous sommes convaincus que les deux parties trouveront une solution bientôt. Le prix ne constitue pas un problème crucial quand on mesure la portée du partenariat qui lie les deux pays dans le domaine de l’énergie. Les négociations doivent aboutir à une solution acceptable pour deux pays". C’est la réponse apportée par le ministre espagnol de l’Économie et des Finances, M. Pedro Solbès, sur le blocage qui caractérise les négociations du contrat entre Sonatrach et l’entreprise espagnole Gas Natural pour la révision à la hausse des prix de vente du gaz, envisagée par la compagnie nationale. "Ce sont des difficultés de parcours que les deux côtés souhaitent réellement surmonter rapidement. Aussi importantes soient-elles, ces questions restent toutefois secondaires compte tenu du vaste champ de coopération et des partenariats entre les deux pays", affirmera, pour sa part, M. Mourad Medelci, ministre des Finances.

Pour rappel, cette renégociation, qui ne concerne que le tiers environ du gaz algérien exporté vers l’Espagne, entamée il y a deux ans, vise à ajuster le prix considéré par Sonatrach très bas par rapport au prix du marché.
Dans ce sens, l’Algérie propose une augmentation de 20% en deux étapes sur une année pour limiter l’impact de ce réajustement sur le consommateur final espagnol.
Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée hier, les deux ministres ont fait le point sur la coopération bilatérale et les relations qui lient les deux pays. M. Medelci a tenu à préciser que M. Pedro Solbès est le premier ministre des Finances espagnol à visiter l’Algérie. L’Algérie et l’Espagne ont signé hier le règlement de fonctionnement interne du Fonds de conversion de la dette algérienne en investissements, qui permettra de sélectionner et de financer certains projets espagnols en Algérie. Ce règlement a été paraphé, faut-il le rappeler, en application d’un accord conclu à Madrid en juin 2006 pour la conversion de la dette en investissements portant sur un montant de 30 millions de dollars.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté