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L’Etat efface la dette des agriculteurs en Algérie

lundi 2 mars 2009, par Rédaction

L’Etat a annoncé l’effacement de la dette des agricultures en Algérie dans l’espoir de développer la production agricole.

L’Etat soutient les agriculteurs en Algérie.

Dans l’esprit du chef de l’Etat, le retour à l’agriculture en Algérie s’impose après qu’il ait été abandonné, durant plusieurs années, avec la prédominance des recettes pétrolières au détriment de l’activité agricole affaiblie en raison du manque flagrant de stratégie de développement en dépit de la mobilisation d’importantes ressources financières, du rétrécissement des superficies agricoles par une urbanisation anarchique et enfin le faible intérêt de la communauté rurale pour le travail de la terre. Aujourd’hui, avec l’effondrement des prix du brut et les effets néfastes de la crise financière mondiale qui peuvent encore perdurer, la seule alternative pour sauver ce qui pouvait encore l’être est la relance du secteur de l’agriculture en Algérie avec une option de choix pour les cultures extensives. 41 milliards de dinars épongés, des crédits sans intérêts ainsi que le subventionnement des aliments (de bétails) pour les éleveurs ne peuvent que permettre aux professionnels du secteur de respirer. Ces mesures incitatives ont été, depuis plusieurs années, des revendications exprimées par l’union paysanne et la Chambre de l’agriculture.

Par ailleurs, un soutien technique sera apporté par les services spécialisés au bénéfice de toutes les activités agricoles et d’élevage et de l’augmentation de la formation d’ingénieurs et de techniciens des différentes filières agricoles en Algérie. Les coopératives agricoles et d’élevage sont désormais éligibles au recrutement de diplômés universitaires et de la formation professionnelle dont le salaire sera partiellement et temporairement versé par l’Etat. Les mesures de soutien spécifiques aux différentes filières agricoles et d’élevage seront apportées respectivement pour la production de semences et plants (céréales, légumineuses, arboriculture, pomme de terre), et pour la production de céréales et de légumes secs, de pomme de terre, ainsi que des soutiens à l’élevage, à la production et à la collecte de lait, à l’oléiculture, à la filière de la datte, à l’arboriculture fruitière et aux cultures maraîchères.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Financier