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L’Etat soutient les agriculteurs en Algérie sans contrepartie

jeudi 13 août 2009, par Rédaction

Les prix des fruits et légumes demeurent élevés en Algérie malgré la décision de l’Etat de soutenir les agriculteurs en annulant leurs dettes.

L’Etat soutient les agriculteurs en Algérie.

Il semble que l’approche du ramadan en Algérie commence d’ores et déjà à se faire ressentir, vu les prix affichés dans les marchés, ainsi que dans les magasins d’alimentation générale, pour les produits de large consommation. En effet, cette flambée des prix commence à inquiéter plus d’un. C’est l’avis de presque la majorité des citoyens et commerçants rencontrés hier, aux marchés Tnach de Belouizdad et Ali-Mellah du 1er-Mai. Le prix de l’oignon oscille désormais entre 30 et 35 DA/kg. La pomme de terre est cédée entre 45 et 50 DA. La tomate, quant à elle, a enregistré une baisse, passant de 60 à 45 DA. Le prix des haricots verts balance entre 80 et 100 DA. Contrairement à ce qui est attendu, la courgette est à 50 DA, la carotte à 40 DA. « Face à ces prix, les ménagères essayent tant bien que mal de remplir leur couffin, se contentant de produits de première nécessité. Soit juste de quoi préparer un dîner simple », nous déclare un commerçant. »C’est criminel ce que nous sommes en train de subir dans l’indifférence. Où est l’Etat régulateur dont on parle souvent ? », s’indigne un retraité.

« Si on veut que les prix n’augmentent pas, il faut que l’Etat surveille ces vendeurs qui affichent les prix qu’ils veulent », martèle encore ce père de famille. « Avec ces prix, il me faut 2 000 DA par jour pour subvenir aux besoins de ma famille », poursuit le retraité. « Nous sommes quand même dans une Algérie musulmane et tout le monde doit s’entraider. C’est vraiment dommage d’augmenter les prix en cette période alors que la vie est déjà chère », nous a déclaré une dame au marché. « Regardez le prix des œufs ! Il y a une semaine de cela, l’œuf coûtait 7 dinars. Aujourd’hui, je le paye 10 dinars ; c’est vraiment scandaleux ! », tonne cette même dame. Côté fruits, le consommateur se rabat sur ceux de saison, moins chers. Ils font le bonheur des petites bourses en ce mois d’août. Il s’agit de la pastèque et du melon. Leur prix varie entre 25 et 35 DA le kilo. Les pommes, elles, coûtent entre 50 et 140 DA, selon leur qualité.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant