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L’Europe ne craint pas une Opep du gaz

jeudi 5 avril 2007, par Rédaction

L’Europe n’est pas inquiète de l’éventualité d’une OPEP du gaz naturel selon l’ambassadeur de l’Union européenne à Alger, Wolfgang Plasa.

L’Europe n’a pas peur d’une Opep du gaz

La deuxième réunion du conseil d’association Algérie-Union européenne se teindra le 24 avril prochain au Luxembourg. C’est ce qu’a annoncé hier le chef de la délégation de la Commission européenne en Algérie, l’Allemand Wolfgang Plasa, invité du Forum du quotidien El Moudjahid, à l’occasion du 50e anniversaire du traité de Rome, un acte fondateur de l’Union européenne. Le chef de la délégation de la Commission européenne en Algérie ne précise pas les sujets qui seront débattus lors de cette rencontre. Ce qui est certain, “c’est que la question des droits de l’Homme ne figure pas à l’ordre du jour”.

Cependant, même si M. Wolfgang Plasa n’a pas voulu divulguer l’ordre du jour de la réunion du conseil, ce dernier abordera certainement la question énergétique et celle des services. C’est qu’avant même la finalisation de la procédure visant la création formelle des sous-comités techniques, une première réunion d’un groupe de travail informel, “industrie, commerce et services”, a eu lieu à Bruxelles le 7 novembre 2006, et un autre groupe, “justice et affaires intérieures”, s’est réuni les 5 et 6 décembre 2006 à Alger. Le chef de la délégation de la Commission européenne en Algérie a d’ailleurs clairement affiché la volonté de l’Union européenne d’élargir l’accord d’association au chapitre des services.

Par ailleurs, l’approvisionnement énergétique est apparu comme une préoccupation majeure de l’Union européenne. Depuis la crise du gaz, qui a opposé la Russie à l’Ukraine, l’Union européenne veut sécuriser ses approvisionnements. Pour autant, l’Union européenne, soutient M. Wolfgang Plasa, ne craint pas une Opep du gaz, le prix du gaz étant indexé à celui du pétrole. Concernant l’approvisionnement, l’UE, explique-t-il, privilégie les relations bilatérales et le dialogue entre producteurs et consommateurs. L’Union européenne a engagé des discussions avec la Russie et l’Algérie pour aboutir, avec chacun de ces pays, à un accord. Un accord qui la mette à l’abri du souci majeur de la dépendance et du risque des aléas de l’approvisionnement en gaz.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté