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L’IFC satisfait des bons choix de l’Algérie

samedi 22 octobre 2005, par Rédaction

L’Algérie est sur la bonne voie en matière d’investissement, affirment plusieurs organismes internationaux spécialisés, notamment le FMI et l’IFC.

L’IFC qui dépend de la banque mondiale, est satisfait des choix économiques de l’Algérie.

Quelques jours après la visite en Algérie des représentants du Fonds monétaire international (FMI), au cours de laquelle ils ont exprimé leur satisfaction assortie de quelques mises en garde, l’International Finance Corporation (IFC) a livré une appréciation très positive sur la situation économique de notre pays.

Dans une déclaration au bureau parisien de l’APS, l’International Finance Corporation, la branche de la Banque mondiale chargée d’assister le secteur privé, a en effet estimé que la stratégie économique de l’Algérie est plutôt satisfaisante. L’Algérie a fait, d’après les experts de l’IFC, « les bons choix ». « Nous nous félicitons de ce qui se passe en Algérie », a souligné M. Jesper Kjaer, le general manager du programme Partenariat entreprises privées pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (PEP-MENA), en marge d’une réunion bilan sur ce programme tenue jeudi dernier. Se disant très « satisfait » de l’initiative de privatisation des 1.200 entreprises publiques algériennes, le responsable de l’IFC prévoit d’apporter son aide à la mise en oeuvre de cette opération. L’organisme international envisage ainsi, d’après M. Kjaer, de donner un « coup de main » aux investisseurs étrangers qui seraient intéressés par la reprise des entreprises publiques algériennes ou par tout autre forme d’investissement en Algérie.

L’IFC, qui a déjà son bureau à Alger, prête également une attention particulière au développement du tissu de PME-PMI en Algérie. Ayant pour principale mission d’assister au développement du secteur privé dans les pays émergents, l’IFC a exprimé le souhait que ces PME-PMI algériennes soient très compétitives. Au cours de la réunion de jeudi dernier, rapporte l’APS, la France a rejoint le groupe des pays donateurs, avec un apport de 2 millions de dollars pour un programme global de 100 millions de dollars qui devra s’étaler sur trois ans. L’IFC a déjà collecté quelque 65 millions de dollars des pays donateurs dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon, la Hollande, le Canada et le Koweit, ainsi que la Banque islamique. L’IFC, qui a été fondé, pour rappel, en 1956, et basé à Washington, comprend 178 pays. Doté de 2,45 milliards de dollars, l’IFC est, d’après les experts, la plus grande source multilatérale pour assister les pays en voie de développement dans le secteur privé.

Au cours de leur visite en Algérie, les représentants du FMI avaient, eux aussi, exprimé leur satisfaction quant à la décision de privatiser 1.200 entreprises publiques. Ils appréhendent, néanmoins, qu’une ouverture trop brutale à l’économie de marché ne se révèle « dangereuse » pour l’Algérie. « L’accélération de l’entrée de l’Algérie dans l’économie de marché pourrait représenter un danger, les autorités algériennes doivent réduire la cadence.

Synthèse de Mourad
D’après le Quotidien d’Oran