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L’OPEP du gaz, un atout pour l’Algérie ?
vendredi 23 mars 2007, par
L’Algérie qui est le 3e exportateur mondial de gaz naturel, pourrait tirer profit d’une OPEP du gaz dont la mission première serait la défense des intérêts des producteurs.
Selon le quotidien russe Kommersant, les pays fondateurs de l’OPEP du gaz seraient l’Algérie, le Qatar, l’Iran, la Russie et le Venezuela, selon Kommersant qui évoque certains commentaires favorables faits récemment par des responsables de ces pays. L’idée d’une OPEP du gaz a été évoquée pour la première fois fin 2006, dans le sillage d’un protocole d’accord signé entre le groupe Sonatrach et Gazprom, le géant russe. Des pays gaziers comme la Fédération de Russie l’approuvent.
Le président de la République y est également favorable. Abdelaziz Bouteflika a souligné, dans un entretien au journal espagnol El Pais que cette idée mérite d’être « discutée ». Une convergence de vues ? Le rapprochement entre l’Algérie et la Russie dans le domaine du gaz a suscité les inquiétudes de leurs clients européens, échaudés par la crise récente sur les prix entre la Russie, l’Ukraine, la Géorgie et le Bielorus.
L’UE craint la création de ce qu’elle appelle le « cartel du gaz » qui pourrait à ses yeux peser sur les « prix et les approvisionnements ». L’Algérie et la Russie sont, avec la Norvège, ses principaux fournisseurs, avec respectivement 160 et 60 milliards de m3 par an. Ces craintes sont-elles légitimes ? Le P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, de même que le P-DG de Gazprom se sont voulus rassurants et ont écarté toute entente sur les prix.
Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune