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L’accord d’association Algérie-UE ne fait pas l’unanimité
mercredi 3 janvier 2007, par
L’accord d’association signé entre l’Algérie et l’Union européenne ne semble pas faire l’unanimité auprès des importateurs algériens.
Les importateurs et opérateurs algérien sont entrés en compétition pour obtenir la part la plus importante des produits importés en Algérie, qui rentrent dans le cadre du système des quotas en vigueur depuis la signature de l’accord d’association, qui bénéficie de l’exonération des taxes douanières. A l’instar de l’année dernière les produits les plus demandés restent le sucre et les grains en plus de l’alcool, selon des sources proches des services de Douanes.
Selon des sources bien informées de la Direction des Douanes, le scénario de 2006 va se répéter cette année, les quotas consacrés à ces produits ont été consommées les dix premiers jours de l’opération, au moment où les autres produits ont été consommés progressivement, alors que d’autres n’ont pas été consommés à 100%. Il est prévu cette année que certains importateurs monopolisent le marché après que le nombre d’importateurs ait diminué en Algérie atteignant les 22 mille alors qu’il dépassait les 38 mille importateurs avant l’entrée en vigueur l’année dernière de la mesure relative à l’augmentation du capital des compagnies d’importation à pas moins de 20 millions de dinars.
Un grand nombre d’opérateurs économiques a critiqué le système des quotas en vigueur depuis la signature de l’accord d’association Algérie-UE, qui s’appuie sur le système « Fifo », car il donne un avantage et une priorité à l’acquisition et à l’achat des produits exposés dans le cadre de ce système au premier qui présente une demande d’achat et celui qui se place comme le premier bénéficiaire jusqu’à ce que la quantité soit vendue, et pour le sucre par exemple il a été convenu d’une quantité de 150 mille tonnes par an. Les importateurs estiment que celui qui obtient en premier les informations relatives à ce système aura plus de chances pour décrocher les quantités exonérées de taxes douanières, alors que d’autres ont indiqué que la manière de déterminer la liste restait inconnue.
Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après El Khabar