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L’accord gazier entre l’Algérie et la Russie inquiète

mercredi 6 septembre 2006, par Ahlem

La coopération gazière entre l’Algérie et la Russie, officialisée par l’accord signé entre l’algérien Sonatrach et le russe Gazprom, inquiète certains pays européens dont l’Italie et la France, malgré les assurances d’Alger et de Moscou.

L’accord gazier entre l’Algérie et la Russie inquiète.

L’Algérie et la Russie constituent de 40% à 70% des besoins de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal et de la France. Dans ce contexte, les pays européens se montrent réservés sur ce qu’ils considèrent comme un axe algéro-russe, intervenant dans une période de crise entre Moscou et les pays européens en matière d’approvisionnement en gaz naturel.

Les appréhensions européennes résident dans une éventuelle pression des producteurs du gaz, générée par cette alliance comme prélude à l’émergence d’une organisation similaire à l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) qui exercerait une pression sur les pays consommateurs. Une situation qui préoccupe plusieurs parties, y compris les compagnies productrices telles que Statoil et Gaz de France.

Il est à signaler que jusqu’à maintenant, les formules adoptées dans l’accord algéro-russe n’ont pas été précisées. Les répercussions ont poussé la Commission européenne à annoncer l’étude des éventuels effets d’un tel accord. Ce sujet sera abordé durant la réunion russo-européenne sur la coordination des stratégies de l’énergie. L’Algérie compte prendre part à cette réunion.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après El Khabar