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L’adhésion de l’Algérie à l’OMC et l’industrie pharmaceutique

mercredi 24 octobre 2007, par Samir

L’adhésion de l’Algérie à l’OMC sera bénéfique pour l’industrie pharmaceutique algérienne selon l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP).

L’adhésion de l’Algérie à l’OMC souhaitée par l’industrie pharmaceutique algérienne.

L’Unop a décidé d’apporter sa contribution notamment pour l’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). L’objectif recherché est, selon le Dr Mellah, de dégager des pistes à suivre pour soutenir l’industrie pharmaceutique algérienne avant cette adhésion à l’OMC. Il est également question de préparer l’environnement nécessaire pour pouvoir faire face à la concurrence une fois le pays est membre de cette organisation. L’adhésion de l’Algérie à l’OMC nécessite, relève le SG de l’Unop, l’implication de tous y compris les consommateurs. “L’OMC est un moteur qui nous permettra de voir plus haut que notre marché national et plus large que le secteur pharmaceutique. Car, il doit exister des services que nous utilisons à même d’être exportés”, affirme-t-il.

Cette ambition demande, néanmoins, la création de conditions, de normes qui permettront aux entreprises algériennes d’évoluer dans le même milieu que celui dans lequel se développent outre-mer les multinationales. Or, avoue le Dr Nabil Mellah, des contraintes liées au système bancaire, à l’accès au foncier, la fiscalité, des problèmes de réglementation... persistent toujours en Algérie. Pour qu’elles puissent se développer, ces sociétés pharmaceutiques doivent fabriquer des produits compétitifs. Cette condition nécessite des recherches donc des formations qui, à leur tour, demandent un budget conséquent. Dans tous les pays, déclare le SG de l’Unop, des aides de l’État dans ce sens sont réelles. En outre, ces produits fabriqués localement doivent être enregistrés. “Il y a un retard flagrant de la quote-part des enregistrements des médicaments issus de la production locale par rapport aux produits importés”, constate-t-il. Sur les 5 000 produits enregistrés en Algérie, ajoute-t-il, environ 1 000 seulement sont algériens, soit à peine 20% du total. Le représentant de l’union s’est montré, par ailleurs, d’accord avec l’analyse du ministre de l’Industrie et des Participations qui a mis en exergue les avantages de l’adhésion à l’OMC.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté