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L’adhésion de l’Algérie à la Zale retardée

vendredi 29 décembre 2006, par Samir

Plusieurs contraintes freinent l’adhésion de l’Algérie à la Zone arabe de libre-échange (Zale), selon le ministre du commerce, El Hachemi Djaâboub.

L’adhésion à la Zale permettra à l’Algérie de renforcer ses échanges commercieux avec les pays membres.

Une des limites de la grande zone arabe de libre-échange réside dans le fait que les produits agricoles ne bénéficient pas des réductions tarifaires durant la période de récolte, alors que les régulations techniques et de standardisation restent encore en dehors des préoccupations de la Zale. Même le programme exécutif du CES de la Ligue arabe portant création d’une union douanière arabe, qui devrait être soumis au 18e Sommet arabe en 2006, est retardé, selon le ministre algérien du commerce.

Entrée en vigueur depuis le 1er janvier dernier, la Zale prévoit une suppression totale des droits de douane entre les pays signataires de l’accord (Maroc, Tunisie, Libye, Egypte, Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Irak, Koweït, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Oman, Qatar, Bahreïn et Yémen). Les pays arabes signataires de l’accord de la Zale sont actuellement au nombre de 16 (l’Algérie ne l’est pas encore). Il s’agit du Maroc, de la Tunisie, de la Libye, de l’Egypte, du Liban, de la Syrie, de la Palestine, de la Jordanie, de l’Irak, du Koweït, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Sultanat d’Oman, du Qatar, du Bahreïn et enfin du Yémen.

Cette zone -dont ne fait pas encore partie l’Algérie- devra permettre de dynamiser les échanges commerciaux, développer le tissu industriel, soutenir l’activité économique et l’emploi, augmenter la productivité et améliorer le niveau de vie dans les pays signataires, souligne le texte. De même, il devra favoriser la coordination des politiques macroéconomiques et sectorielles des pays parties à l’accord, notamment dans les domaines du commerce extérieur, de l’agriculture, de l’industrie, de la fiscalité, des finances, des services et de la douane, en plus de sa contribution à l’harmonisation des législations dans le domaine économique des pays signataires.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république