Accueil > ECONOMIE > L’adhésion de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange inquiète certains (...)

L’adhésion de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange inquiète certains industriels

mercredi 28 janvier 2009, par Samir

La décision de l’Algérie d’intégrer la zone arabe de libre-échange continue de susciter les inquiétudes des organisations patronales.

Adhésion de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange.

Dernièrement, il a été question du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) qui vient de faire une série de propositions visant à « préserver les intérêts des producteurs algériens », selon le communiqué qu’il a rendu public. S’agissant de l’épineuse question des certificats d’origine, le CEIMI propose d’intégrer dans la législation algérienne, l’obligation pour les importateurs algériens de faire réviser les certificats d’origine des marchandises importées des pays arabes par les missions économiques des ambassades algériennes dans ces mêmes pays. Cela pourra « garantir l’absence de toute dérive découlant de pratiques déloyales consistant à attribuer une origine arabe à des produits venus d’ailleurs pour les faire bénéficier des avantages douaniers en Algérie », estime le club.

Les industriels de la Mitidja appellent, par ailleurs, les pouvoirs publics à mettre en place « en urgence un arsenal réglementaire opérationnel afin de préserver la sécurité des consommateurs des risques que lui font courir des produits dangereux à des prix économiquement impossibles ». Enfin, pour permettre aux produits algériens d’être compétitifs par rapport aux autres produits arabes, le CEIMI appelle les pouvoirs publics à se pencher sur les conditions d’exercice des producteurs algériens qui devraient « bénéficier des mêmes facilités et avantages que dans les autres pays arabes ». Des recommandations formulées récemment par le Forum des chefs d’entreprises.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant