Accueil > ECONOMIE > L’agriculture progresse en Algérie

L’agriculture progresse en Algérie

vendredi 26 janvier 2007, par Rédaction

Le secteur de l’agriculture en Algérie a enregistré une croissance de 4,5% en 2006 selon le ministre Saïd Barkat qui précise que le secteur agricole a crée un million d’emplois depuis 2000.

L’Algérie est l’un des plus grands producteurs de dattes au monde.

L’annonce a été faite, hier, par les responsables du secteur, lors de la rencontre d’évaluation du Plan national de développement agricole et rural (PNDAR), qui a rassemblé l’ensemble des cadres au siège du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Dans son intervention, le ministre de l’Agriculture, Saïd Barkat, a exprimé sa satisfaction devant les résultats obtenus, dont l’objectif est de réduire la dépendance alimentaire de l’Algérie. Il a abordé les effets positifs du plan qui, pour rappel, a été lancé en 2000, en mettant en exergue la création de près de 1,060 million d’emplois, dont 104 300 emplois pour la seule année 2006. Il a également justifié “la croissance soutenue” dans son secteur par un certain nombre de facteurs tels que notamment l’adaptation des cultures au climat, l’élargissement des surfaces utiles et l’adhésion volontaire de 387 000 exploitations au PNDAR, ainsi que les fonds réservés pour la réalisation des projets.

“Plus de 200 000 exploitations n’ont plus besoin de l’aide du ministère et peuvent rejoindre désormais le système bancaire”, a déclaré M. Barkat, en se déclarant convaincu de l’adhésion prochaine de plus de 300 000 exploitations. L’intervenant a, par ailleurs, informé de la signature, “la semaine prochaine”, d’une convention entre son département et la Banque algérienne de développement rural (Badr). Le ministre s’est félicité du “retour avec un nouveau look” de cette banque, qui travaillera dorénavant “au service du secteur agricole” en Algérie, tout en promettant “le financement, même pour les petits éleveurs”. Rappelant que le financement pour le quinquennat 2005-2009 est de 360 milliards de dinars, y compris pour les régions du Sud et celles des Hauts-Plateaux, M. Barkat a indiqué que grâce aux investissements alloués à l’agriculture, “nous avons fait revivre la terre, créé des emplois, combattu la désertification et augmenté la production”. Il a, cependant, reconnu que la production des légumes secs “n’a pas eu tellement d’effet sur le terrain”, malgré le soutien apporté par la tutelle.

Le même constat a été établi pour la production de la pomme de terre, qui devrait s’améliorer cette année grâce aux “dispositions qui ont été prises”. Sur un autre registre, il a affirmé que la facture du lait est “toujours élevée, même si l’on importe moins”, en raison de la hausse des prix à l’étranger. Le ministre a rejeté l’idée des “logements ruraux regroupés”, en appelant à la réhabilitation des anciennes bâtisses qui serviraient d’étables ou d’espaces de stockage. Il a également sollicité les cadres de l’agriculture, en leur demandant de généraliser l’énergie solaire en Algérie, particulièrement “dans les zones éloignées”, d’utiliser “les multichapelles” dans la plasticulture, de maîtriser les technologies du froid, d’encourager l’horticulture et de poursuivre les plantations d’oliviers. Non sans omettre de rappeler aux responsables de wilaya de mieux “identifier” les marchés de collecte de lait. Pour Saïd Barkat, le moment est venu pour faire “un saut qualitatif”. “Nous allons vers une autre phase, celle de la satisfaction totale de notre marché, sauf pour certains produits, et celle de l’exportation de qualité”, a-t-il soutenu.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après Liberté