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L’ambassadeur d’Italie en Algérie s’exprime sur le marché algérien

lundi 7 avril 2008, par Rédaction

L’ambassadeur d’Italie en Algérie, Giampaolo Cantini, a estimé que le climat d’investissement en Algérie s’est amélioré et est devenu favorable.

L’Algérie et l’Italie coopèrent.

« Les conditions d’investissement en Algérie sont dans l’immédiat favorables », a indiqué, samedi soir à Béjaïa, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, M. Giampaolo Cantini, à l’adresse des opérateurs économiques de la wilaya. Cette déclaration a été faite lors d’une réunion consacrée à l’exploration des possibilités d’affaires entre les deux pays. L’ambassadeur italien a souligné par la même occasion le partenariat d’« exception » entre l’Italie et l’Algérie. Il a parlé de relations « intenses et amicales ». Et ce, même si les tendances des relations actuelles penchent essentiellement en faveur des échanges à caractère purement commercial. Lesquels sont fondés sur l’achat d’hydrocarbures par l’Italie en contrepartie d’équipements industriels ou de produits manufacturés. C’est donc pour booster les relations de manière à les élargir vers d’autres créneaux et à aller vers « un nouveau type de rapports » que M. Cantini a émis certaines hypothèses. Des hypothèses qui intègrent les investissements directs dans leur mise en œuvre.

Le problème du foncier industriel et les lenteurs dans la réforme bancaire font partie des points qui bloquent la mise en œuvre des projets d’investissement.
C’est ainsi que M. Cantini a principalement mis en évidence l’intérêt d’achever le processus de la réforme du système bancaire en Algérie et du dispositif d’accès au foncier industriel, dont le poids, a-t-il estimé, est prépondérant dans l’attrait des investissements. En dépit de ces difficultés, M. Cantini n’a pas manqué de relever l’engagement « timide » des entreprises italiennes à l’image « négative » véhiculée par le passé sur l’état de l’Algérie, préconisant « un gros effort » à faire de part et d’autre au plan de l’information pour rétablir les vérités. « Il y a des craintes et des incertitudes qu’il faut lever », a-t-il dit. Abordant les secteurs de coopération entre les deux pays, l’ambassadeur a cité l’énergie comme un modèle de relation, notamment avec la réalisation prochaine du second gazoduc GALSI, appelé à relier directement l’Algérie à la Sardaigne.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune