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L’assurance-crédit en retard en Algérie

mercredi 10 janvier 2007, par Samir

La branche de l’assurance-crédit serait embryonnaire en Algérie selon le PDG de la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex).

L’implantation de la Coface en Algérie permettra le développement de l’assurance-crédit.

Le recours des exportateurs à la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex) pour assurer et garantir leurs opérations commerciales est “timide”. C’est du moins ce qu’a affirmé hier le premier responsable de cet organisme d’assurance, M. Djillali Tariket, invité du Forum du quotidien El Moudjahid. Le président-directeur général de la Cagex n’incrimine pas les opérateurs économiques algériens. “Ce n’est pas la faute des exportateurs. La responsabilité incombe à la Cagex qui n’a pas assez communiqué”, estime M. Djillali Tariket.

L’implantation de la Coface en Algérie, à travers une société de service, pour y déployer son offre d’assurance-crédit, pourrait amener les opérateurs algériens à mieux “apprécier” le recours aux organismes d’assurance et de garanties. L’offre de la Coface s’appuie sur une société de services, Coface Algérie Services (CALS), et sur une police. Cette police, émise par son partenaire la Cagex, est identique à celle que la Coface propose en France et dans tous ses pays de présence. La Coface n’a pas d’agrément pour faire de l’assurance en Algérie. Cette nouvelle société de services sera chargée d’assurer un service de proximité approprié aux besoins des clients de la Coface, qui auront souscrit une police d’assurance-crédit domestique auprès de la Cagex.

Jean-Marc Pons, directeur général de Coface Algérie Services, évoque aussi les autres outils que la société offre aux entreprises pour gérer, financer et protéger leur poste clients. Il s’agit de l’information et de la notation d’entreprises, gestion et recouvrement de créances, étroitement liée à l’assurance-crédit et à l’information commerciale et enfin l’affacturage. Le fait que l’économie algérienne évolue favorablement ces dernières années, augmente considérablement toutes les opportunités commerciales tant sur le marché domestique qu’à l’export, ce qui a incité la Coface à s’installer en Algérie. Le marché des assurances, de manière générale, est encore relativement petit. Celui de l’assurance-crédit exporte encore plus, puisqu’il ne couvre que 2% des exportations globales du pays, hors hydrocarbure, et celui de l’assurance-crédit domestique inexistant dans le marché algérien.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté