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L’assurance sociale en Algérie se met à la carte à puce

samedi 2 décembre 2006, par Kahina

L’introduction en Algérie de la carte à puce au niveau de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), prévue en avril 2007, permettra d’améliorer la qualité du service aux assurés sociaux d’une manière significative, selon M. Touati, directeur de l’informatique au niveau de la Cnas.

la carte à puce prochainement offerte aux assurés sociaux en Algérie

Selon Touati, le nouveau système « Chifa » se fera en trois étapes, à savoir l’étape de préparation qui s’articulera autour de l’installation des équipements et le développement des logiciels, l’étape pilote qui consiste en le lancement du système au niveau de cinq agences pilotes retenues à cet effet en l’occurrence les agences de Annaba, Boumerdès, Médéa, Oum El-Bouaghi et Tlemcen. En effet, à en croire les initiateurs de ce projet, « la carte à puce constitue l’un des éléments clé d’un projet novateur qui a pour ambition de moderniser la sécurité sociale en Algérie par l’introduction de technologies de pointe pour sa gestion et ses relations avec ses partenaires ».

Ainsi, plusieurs objectifs ont été assignés à ce projet. Il s’agit « de mettre en place une plus grande maîtrise des dépenses de santé de la sécurité sociale grâce à la constitution de bases de données fiables, alimentées régulièrement et rapidement, la simplification et l’accélération des procédures de remboursement pour les assurés sociaux en Algérie ou pour les partenaires conventionnés dans le cadre du système du tiers payant, la réalisation d’économies de gestion et l’amélioration de la productivité pour faire face, avec célérité, à l’accroissement du nombre de dossiers soumis à remboursement, et le renforcement de la lutte contre les abus et les fraudes ». Il s’agit également pour les responsables de la Cnas, à travers ce nouveau système, « de permettre aux assurés sociaux de faire valoir leurs droits ainsi que ceux de leurs ayants droits auprès de tout prestataire de soins (médecins, hôpital, centre de santé, pharmacie, centre médico-social, etc.), notamment dans cadre du tiers payant ».

Selon M. Touati, « cette démarche simplifie, au maximum, les formalités pour l’obtention des prestations qui sont remboursées directement au compte de l’assuré ». Pour les professionnels de la santé, la Cnas mettra, à leur disposition, plusieurs services dont la nomenclature et listes des prestations pouvant être prises en charge, informations statistiques et formations entrant dans le cadre de la compétence de la Cnas, logiciels et métiers ». « Ce dispositif va aussi entraîner de nouvelles règles et relations entre les différents acteurs impliqués dans la santé du citoyen » en Algérie, a expliqué le directeur de l’informatique de cette caisse de sécurité sociale. En d’autres termes, pour les pouvoirs publics, « le système « Chifa » vise à aider à préserver et à pérenniser le système de sécurité sociale dans l’intérêt bien compris des assurés sociaux ».

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran