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L’écossais SDI prospecte en Algérie

jeudi 8 juin 2006, par Samir

Une délégation de Scottish Development International (SDI) sera en visite en Algérie dès samedi pour tenter de décrocher des accords de partenariat et de joint-venture avec des opérateurs algériens.

British Airways en Algérie.

Les domaines visés sont l’éducation et la formation puisque le développement des ressources humaines et le transfert de la technologie jouissent d’un intérêt particulier en Algérie et en Ecosse. « Il y a de grandes entreprises britanniques qui manifestent leurs intérêts au marché algérien », a déclaré, hier, le chef de la section commerciale de l’ambassade britannique en Algérie, Shikha Tiwari, lors d’une conférence de presse animée, à cette occasion, à l’hôtel Hilton. Elle a cité comme exemple British Gaz, British Télécoms et Shell qui sont en train d’explorer le marché algérien. Selon la représentante de l’ambassade, 34 grandes entreprises parmi les 100 listées à la bourse de Londres sont en contact avec leurs homologues algériens.

Les investissements britanniques en Algérie ont atteint les 6 milliards de livres sterling. « Nous comptons doubler ce chiffre pour les trois années à venir », a tenu à indiquer Mme Tiwari. Les Britanniques montrent également un très grand intérêt à la privatisation dans notre pays, selon la représentante de l’ambassade. Les domaines visés sont entre autres les ressources en eau, la télécommunication et les finances. D’ailleurs, des représentants de l’une des plus grandes banques britanniques sont en train d’explorer le marché financier algérien.

La visite de la SDI, qui a été précédée par celle du Lord Mayor de la Cité de Londres en janvier dernier, promet de donner un nouveau souffle aux relations bilatérales et d’impulser une nouvelle dynamique aux échanges économiques entre les deux pays. Les importants investissements que compte consentir l’Etat pour appuyer la relance économique (60 milliards de dollars en cinq ans) semblent être aussi un autre argument de poids qui a décidé les Britanniques à reconsidérer leur appréciation concernant le marché national et à penser étoffer les échanges commerciaux hors hydrocarbures entre la Grande Bretagne et l’Algérie.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après l’Expression