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L’évaluation des puits de pétrole en Algérie

lundi 12 février 2007, par Rédaction

L’efficacité de l’évaluation des puits de pétrole en Algérie a été le thème d’une conférence organisée à Alger conjointement par Sonatrach et Schlumberger.

Un puits de pétrole en Algérie.

Le ministre de l’Energie et des Mines, M Chakib Khelil, a ouvert les travaux de cette session, qui vient après celles de 1979 et de 1995. Le ministre a souligné que cette rencontre "devrait permettre aux deux entreprises d’échanger des expériences sur les nouvelles technologies, avec l’objectif de découvrir plus d’hydrocarbures et d’en améliorer la récupération". En parlant de défit, M. Khelil a précisé que le plus grand challenge qu’il nous faut relever, pour rester dans un environnement mondial de plus en plus compétitif et concurrentiel, est de récupérer le maximum de ce que nous avons dans les puits de pétrole en Algérie en s’appuyant sur ces nouvelles technologies. Il a ajouté aussi, que "grâce à l’utilisation de ces dernières nous avons pu maintenir le niveau de nos réserves à celui qui existait en 1971".

Il a fait savoir, par ailleurs, que les deux compagnies ont édité un ouvrage technique à caractère scientifique, "à valeur d’exemple pour toutes les autres compagnies qui voudront relever avec nous les challenges futurs". Se réjouissant de voir se concrétiser un tel projet entre Sonatrach et Schlumberger, il a précisé que ce travail a été réalisé en 18 mois avec le concours d’une centaine d’ingénieurs et experts des deux compagnies. D’après le DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, qui de son côté a insisté sur l’importance de cette rencontre qui sera, "d’un apport indéniable à la progression des technologies appliquées à l’industrie des hydrocarbures en Algérie et dans le monde". Il a notamment déclaré "nous avons pu estimer les bénéfices de telles retrouvailles, lors de la première édition en 1979 et encore plus lors de celle d’Alger en 1995".

Par contre, l’ouvrage édité, à cette occasion, constitue un document de référence pour ses ingénieurs, les opérateurs et pour tous ceux qui s’intéressent et à la géologie pétrolière en Algérie. Pour M. Meziane, la rencontre d’Alger est "une belle occasion d’ouvrir de nouvelles perspectives à l’optimisation de la recherche et de l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz". Elle représente, a-t-il poursuivi, "un rendez-vous de la technologie, et un événement en phase avec les tendances profondes de l’évolution de l’industrie pétrolière dans laquelle les services pétroliers jouent un rôle de plus en plus grand dans la recherche-développement". Pour sa part, le PDG de Schlumberger, M. Andrew Gould, a commencé par saluer la longévité de sa compagnie en Algérie, avec une présence de plus de 50 ans, soit depuis les premières découvertes à Edjleh et à Hassi Messaoud en 1956.

Pour lui, le succès de cette troisième édition repose sur une étroite collaboration entre les ingénieurs de Sonatrach et ses partenaires de Schlumberger. Le dirigeant de Schlumberger a, cependant, averti que pour maîtriser la complexité des problèmes aussi variés que l’augmentation du taux de récupération du gisement de Hassi Messaoud ou le développement de nouvelles réserves de gaz dans des réservoirs fracturés, la technologie ne suffit pas et doit être doublée de ressources humaines bien formées. Il a noté, à ce propos, que sa compagnie accordait une grande importance à la formation depuis les années 1960. "Schlumberger s’est fixée pour règle d’or d’embaucher et de former des ingénieurs dans tous les pays où elle travaille en proportion de ses activités dans chacun de ces pays, et l’Algérie n’a pas fait exception", a-t-il dit. Tout en précisant que les trois-quarts du personnel de son groupe en Algérie étaient de nationalité algérienne, et que Schlumberger comptait "plus de 500 ingénieurs algériens dont une centaine occupe des postes à l’étranger".

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après Le Maghreb