L’excédent commercial de l’Algérie en hausse à fin juin

C’est ce qu’a indiqué, hier, l’APS qui a repris un bilan du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes nationales. De ces chiffres, il ressort qu’au moment où les exportations de l’Algérie ont enregistré une hausse de 44,86% par rapport aux six premiers mois de 2007, les importations ont fait, à titre comparatif, un bond de 37,7%. Sur la structure des exportations, aucune nouveauté n’est à signaler avec la prédominance des hydrocarbures qui ont représenté 97,80% de la valeur globale, engrangeant 39,65 milliards de dollars de recettes, en hausse également de 44,85% par rapport à la même période 2007, en raison de la flambée des prix du brut. Quant aux autres produits destinés au marché étranger, leur volume est demeuré insignifiant avec seulement 2,20% et pour un montant de 890 millions de dollars. En revanche, une hausse de l’ordre de 45% a été observé par rapport aux premiers six mois de l’année dernière. A ce propos, le groupe « demi-produits » a participé à hauteur de 1,41% du total des exportations, soit un montant de 571 millions de dollars, au moment où les biens alimentaires n’ont été écoulés sur le marché mondial que pour 66 millions de billets verts.

Concernant les importations de l’Algérie, les biens d’équipements continuent à constituer le gros des besoins nationaux avec 39%, soit une facture de 6,97 milliards de dollars, suivis des produits destinés à l’outil de production représentant 20,07%, soit 5,18 milliards USD. Quant aux biens de consommation, l’Algérie a importé pour 1,97 milliard de dollars. De toutes ces opérations marchandes, le mode de financement le plus utilisé durant cette période a été le cash avec un taux de 82,04% du total des importations, alors que le reste des importations a été financé par le biais de lignes de crédit, à hauteur de 9,04%, soit 1,61 milliard. Le bilan du CNIS fait ressortir, par ailleurs, qu’au plan de la répartition par régions économiques, que l’essentiel des échanges extérieurs de l’Algérie reste centré sur les partenaires traditionnels, à savoir les pays de l’OCDE et plus particulièrement les pays de l’Union Européenne. C’est ce dernier groupe de pays qui demeure le premier partenaire commercial avec 53,17% des importations et 49% des exportations avec, respectivement, des volumes estimés à 9,52 et 7,31 milliards dollars. Viennent en seconde position les pays de l’OCDE (hors UE) qui ont traité avec l’Algérie à hauteur de 19,49% pour les importations et 40,16% des exportations.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran