Accueil > ECONOMIE > L’investissement en Algérie sous la loupe de l’ANDI

L’investissement en Algérie sous la loupe de l’ANDI

dimanche 21 mai 2006, par Samir

L’investissement en Algérie était au coeur du débat tenu au forum d’El Moudjahid en présence du patron de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), Abdelmadjid Baghdadli.

Le Sud algérien, qui dispose de l’équivalent de la Méditerranée en eau, peut être la Floride de l’Algérie en matière d’agriculture.

Le DG de l’ANDI a rappellé dans son intervention les indicateurs macroéconomiques stables : « l’inflation maîtrisée, un taux d’intérêt raisonnable, un taux de croissance appréciable, l’endettement en baisse et des réserves de change conséquentes ». Cette conjoncture a permis au risque Algérie de baisser à 3, selon les dernières estimations de l’OCDE et de faire de son marché une destination de plus en plus attractive à l’investissement étranger.

Chiffres à l’appui, Abdelmadjid Baghdadli a rappelé qu’en 2005, l’agence a enregistré 2.255 projets d’investissement totalisant quelque 512 milliards de dinars, soit environ 7 milliards de dollars. 84 de ces investissements impliquent des étrangers pour un montant de 113 milliards de dinars (1,5 milliard de dollars). Au courant de cette année, le Conseil national de l’investissement (CNI) a eu à valider, durant les 7 réunions qu’il a tenues, « 37 grands projets pour un investissement de 331 milliards de dinars, l’équivalent de 5 milliards de dollars », a indiqué Baghdadli. Pour l’ensemble de l’année 2006, il annonce un investissement de 6,5 milliards de dollars. L’Algérie, affirme-t-il, doit désormais relever le défi de sortir de l’emprise du pétrole en vue de diversifier son économie et ses exportations.

Et ce n’est pas les opportunités qui manquent en Algérie. Il suffit de savoir, rappelle le DG de l’ANDI, que le marché national, avec une population de 30 millions d’habitants et un PNB de 105 milliards de dollars, doit compter entre 700.000 à 1 million de PME au lieu de 300.000 actuellement. L’Etat a un rôle de promoteur de l’investissement, indique un industriel. Dans ce cadre, il doit mettre l’accent sur la formation. Car, soutient le même intervenant, « on ne peut pas développer un pays sans cadres compétents qui sont les véritables richesses d’un pays ».

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran