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L’investissement français en Algérie jugé faible par Hamid Temmar

lundi 23 juin 2008, par Rédaction

Les entreprises françaises n’ont participé que dans une vingtaine d’opérations de privatisation en Algérie selon le ministre Hamid Temmar.

Hamid Temmar s’exprime sur L’investissement français en Algérie.

Quantitativement, les choses avancent lentement au grand dam du ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar. Coprésidant hier à Alger une rencontre d’affaires algéro-française avec la ministre française de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, Mme Christine Lagarde, Temmar a déploré l’attitude des investisseurs français jugée trop lente en Algérie par rapport à celle des investisseurs d’autres pays. Selon le ministre, ces investisseurs « posent trop de questions », alors qu’ils devraient simplement « se lancer dans l’aventure ». Une remarque qui est selon lui valable, s’agissant des privatisations. M. Temmar a étayé ses propos par des chiffres, en soulignant qu’en valeur, les investissements français en Algérie n’occupent que la 5e position alors que se pays occupe la première position par rapport à l’ensemble des opérations d’investissements enregistrées par l’Algérie entre 2002 et 2008. Sur un total de 641 opérations, la France a été à l’origine de 148, soit 23 % du total et 60 % par rapport à la proportion de 254 opérations, que représente la part de l’Europe.

Temmar a estimé que les choses « avancent doucement mais sûrement », tout en admettant comprendre la « prudence » des PME françaises. Se voulant optimiste, M. Temmar a soutenu face aux opérateurs français que « le problème de l’investissement est réglé en Algérie » avec la nouvelle baisse de l’IBS contenue dans la loi de finances complémentaire. Il est même allé jusqu’à dire qu’il « n’y a plus de problème de foncier avec la nouvelle loi domaniale », ce qui n’a pas convaincu les chefs d’entreprise français trop souvent confrontés à l’amère réalité du terrain. M. Temmar a néanmoins reconnu qu’il existe encore au moins deux problèmes sérieux qui entravent les investissements en Algérie, à savoir l’administration et l’absence d’un marché financier.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant